Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

AnthologiesGoll

Archives
9 décembre 2008

Anthologies de et sur Yvan Goll

 

Sites Goll sur Canalblog.com :

http://www.yvangoll.canalblog.com

http://www.gollyvanetclaire.canalblog.com

http://www.yvanclairegoll.canalblog.com

http://www.claireetyvangoll.canalblog.com

http://www.gollyvan.canalblog.com

http://www.goll1919.canalblog.com

http://www.anthologiegoll.canalblog.com

 

Anthologies, Encyclopédies, Etudes sur Goll

 

 

vendredi 25 mai 2001

 BIOBIBLIOGRAPHIE d'Yvan Goll [1]

 

 

Isaac Lang, né le 29 mars 1891 à Saint-Dié (France), est le fils d'Abraham Lang et de Rébecca Lazare. C' est en 1915, à l'occasion de la publication à Lausanne de ses premiers poèmes écrits en français, " Elégies Internationales", qu'il adopte le pseudonyme Goll. Ses oeuvres antérieures ont été signées Ivan Lazang, Iwan Lazang, Iwan Lassang, Johannes Lang, Tristan Torsi.

Il a, en plusieurs circonstances, livré les éléments essentiels de sa biographie :

 

" Ivan Goll, né en Europe, citoyen de la terre, attaché à nul village, a écrit plusieurs volumes de vers qui traitent de l'amour et de la haine, de la joie et de la  tristesse de vivre. Parmi ceux-ci il recommande les Chansons d'Amour, écrites en  tête-à-tête avec Claire Goll, les Chansons Malaises et la Chanson de Jean Sans Terre . Paris 1937 "

(Ms 584 G FF 84)

 

" Je suis né à Saint-Dié, (Vosges, France), d'un père alsacien et d'une mère  lorraine, c'est à dire en constante contradiction avec moi-même, avec l'Est et l'Ouest.

J'ai passé la plus grande partie de ma vie à Paris, en menant avec ma femme Claire  une pure existence de poète. J'ai contribué à la destruction du capitalisme, en  vivant des rentes de mes parents, sans rien y ajouter par mon travail. 

En été 1939, je suis venu aux Etats-Unis, apportant comme tout bagage les 3 plaquettes de " Jean sans Terre", des " Chansons Malaises" , une prose poétique " Lucifer Vieillissant" . Ici en Amérique, je continue " Jean sans Terre" et la résistance passive du poète. "

 (Ms 584 G FF. 83)

 

" Yvan Goll est né le 29 mars 1891, à Saint-Dié, (Département des Vosges).

Son père, fabricant de tissus, dans cette vallée vosgeoise, où les ruisseaux fournissaient la force motrice, était originaire de Ribeauvillé (Alsace), situé dans une autre vallée, sur un autre versant des montagnes .Sa mère était née à Metz (Lorraine).

Le fils représente le croisement de deux provinces ennemies, l'Alsace et la Lorraine, qui forment les deux contrastes de l'âme humaine.

L'Alsace a toujours été le pays de la vie exubérante, avec ses vallées riches, plantées de houblon, et ses collines aimables couvertes de vignes. Pays du rêve, de l'imagination et de la versatilité. Un dicton dépeint ainsi l'Alsacien : " Ce qu'il a, il ne veut pas, ce qu'il veut, il ne l'a pas" . Située entre la France et l'Allemagne, tour à tour dominée par l'un ou par l'autre, au cours des siècles, elle s'en est toujours tirée à bon compte, avec un humour philosophe et narquois, sans grande conviction dans les principes de part et d'autre. Changer de morale et de politique tous les quarts de siècle, émousse les convictions les plus candides.

La Lorraine, dont les vastes plaines roulantes, soumises aux lois inébranlables des saisons, habitées par des vents qui ne connaissent aucune pitié, ne rendent gorge qu'au prix d'un labeur dur et continu, a une population paysanne élevée dans les principes de la terre, se souciant peu des conquérants qui passent et jamais ne restent.

Après la mort de son père, en 1897, la mère d'Yvan retourna dans sa ville natale, à Metz, où il fut élevé jusqu'à sa maturité. Tous les jours, en se rendant au lycée, il passait dans la rue où Verlaine est né.

L'Alsace-Lorraine était alors sous la domination allemande, et Yvan Goll fut témoin et victime de tous les déchirements et de toutes les humiliations infligées à ces deux provinces. Resteraient-elles éternellement la frontière disputée, où deviendraient-elles un jour le trait d'union entre l'Allemagne et la France ? Ce point d'interrogation resta menaçant pendant tout un demi-siècle.

Le drame qui se jouait dans le microcosme Alsace-Lorraine, se répétait dans le macrocosme Paris-Berlin.

En 1913, avant la guerre, Yvan Goll, jeune étudiant à Berlin, fut dans la bagarre expressionniste, collabora à " Die Aktion" et " Die Weissen Blätter" , que dirigeait l'alsacien René Schickelé, fréquenta au fameux " Café des Westens" ( Café de l'Ouest, nom fatidique) les poètes Klabund, Alfred Wolfenstein, Albert Ehrenstein et la délicieuse poétesse orientale Else Lasker-Schüler. Ses poèmes seront imprimés dans l'anthologie " Menschheitsdämmerung" de Kurt Pinthus, qui donne la somme du mouvement expressionniste.

Il passa la guerre 1914-1918 en Suisse, en partie à Zurich, où se réfugièrent les Expressionnistes, en partie à Lausanne et à Genève, où il prit part au mouvement de " demain" , fréquenta Romain Rolland, Henri Guilbeaux, Pierre-Jean Jouve, Franz Masereel ; ses " Elégies Internationales" paraissent à Lausanne en 1915 et les Editions " demain" publièrent son " Requiem" . Finalement il se retira à Ascona, dans le Tessin, où une colonie d'artistes étaient en train de se former ; par la suite, ce charmant village situé sur les bords du Lac Majeur, du côté suisse, vit défiler des écrivains de toutes les nationalités et devint le berceau d'un mouvement occultiste. Les adhérents du groupe " Eranos" y tinrent leurs assises annuelles, et y composèrent leur " Jahrbuch" .

 Dés 1919, il est à Paris avec les Dadaïstes et Surréalistes, rencontrant régulièrement au Café Certa, André Breton, Paul Eluard, Philippe Soupault, Louis Aragon et d'autres. Mais il est aussi en rapport avec les Expressionnistes, les " Zénitistes" de Zagreb, les " Ultraïstes" de Madrid, extrêmement actif dans la mêlée et le magma de la dissolution européenne.

En 1923, Yvan Goll fait paraître aux " Editions de la Sirène", " Le Nouvel Orphée", volume qui contient une pièce satirique " Mathusalem", le poème cinématographique (écrit en 1920) " La Chaplinade", les cantates " Orphée" et " Paris Brûle", et un groupe de poésies " Edition du Matin" .

Les années suivantes, il publie avec sa femme Claire, qu'il connut en Suisse, les " Poèmes d'Amour", illustrés par Marc Chagall.

Claire et Yvan habitèrent d'abord quelques semaines à l'hôtel Pigalle, en plein Montmartre, puis un été à Fréville - Ville d'Avray, ensuite à Auteuil, rue Jasmin et rue Raffet, enfin dans l'île Saint Louis, puis finalement rue de Condé, prés du Luxembourg De nombreux peintres fréquentèrent chez eux et firent leurs portraits : Robert Delaunay, Albert Gleize, Chagall, Pascin, Kisling et d'autres.

Les Goll avaient fait la connaissance de James Joyce et de sa famille à Zurich, et lorsque ceux-ci vinrent s'installer à Paris, l'amitié entre les deux familles dura jusqu'à la mort du grand écrivain. Yvan et Claire fêtèrent avec James Joyce la parution de la première édition d'Ulysse, chez Sylvia Beach, et furent avec le poète attristé, dans l'appartement lugubre 7, rue Edmond Valentin, lorsqu'il reçut pour son anniversaire, le premier exemplaire de son dernier livre " Finnigan's Wake", imprimé à Londres. Il était seul et malheureux ce jour-là (alors qu'à ses anniversaires précédents James Joyce donnait toujours une fête intime, où il aimait danser), car sa fille se trouvait dans un asile d'aliénés, et il devait aller la voir le soir même, pour lui chanter des chansons irlandaises.

Rainer Maria Rilke vint également souvent visiter les Goll, rue Raffet. Son apparition était une grande fête spirituelle : il lisait ses derniers poèmes, d'une voix douce et musicale.

Des voyageurs de toute part se rencontrèrent chez les Goll : Maïakowski et Essenine de Russie, Stefan Zweig et Franz Werfel d'Autriche, Hongrois, Espagnols, Haïtiens.

Tandis que Claire publiait ses romans " Le Nègre Jupiter enlève Europe" et " Une Perle", Yvan publiait " Le Microbe de l'Or ", " Sodome et Berlin" et " Lucifer Vieillissant" .

Puis vinrent " Les Chansons Malaises" et " Jean sans Terre" .

Puis vint Munich et la deuxième Guerre, et le départ pour l'Amérique."

 

Cette note a été tapée à la machine et sans doute revue par Claire Goll : Ms 584 G FF 85-86-87)

 

Au cours de son séjour aux U.S.A., Ivan Goll travaille à La Voix de France et continue " Jean Sans Terre " dont certains poèmes sont traduits par les plus grands poètes américains. Dés 1941, un nouveau pseudonyme, Jean Longeville, pour signer deux traductions d'Emil Ludwig car Goll doit assurer à la fois le quotidien et les frais d'édition de " Poets' Messages" ; il fonde ensuite une revue bilingue " Hémisphères" qui devient un incontournable pont entre les deux langues. Devenu citoyen américain, il apprend en juillet 1945 qu'il est atteint d'une leucémie. Il décide bientôt de revenir en France pour y terminer sa vie. Après avoir publié plusieurs recueils écrits en anglais, il quitte les U.S.A. et le 7 juin 1947, le couple Goll débarque du Mauretania à Cherbourg et arrive à Paris à la Gare Montparnasse. La leucémie d'Yvan l'oblige à surveiller en permanence la prolifération de ses globules blancs mais de nouveau il écrit en langue allemande, la langue de ses premiers succès littéraires et de l'Expressionnisme qui l'a rendu célèbre. Son premier recueil " Films", en 1914, était signé Tristan Torsi et cinq nouveaux poèmes vont être publiés en juillet 48 dans la revue mensuelle d'Alfred Döblin, "Das Goldene Tor" ("Le Portail d'Or" ), sous le pseudonyme de Tristan Thor : Tristan Torsi, Tristan Thor, Goldene Tor … le cercle magique de Goll se referme lentement.

Alors qu'en Septembre 1948, il est chez sa mère en Lorraine, il est atteint d'une broncho-pneumonie. Claire doit d'urgence le faire admettre à l'hôpital de Strasbourg.

Pendant ce séjour il écrit, d'une écriture quasiment illisible, ce bouleversant faire-part :

 

 " Nous avons la joie d'annoncer la mort du poète Yvan Goll. Il était très souffrant.

d'avoir contracté une pneumonie dans les courants d'air et d'idées en Europe.

Né sur la frontière, entre la France et l'Allemagne, ayant bu le bon vin rouge de la raison et les vins du Rhin romantique, toujours ballotté entre l'Est et l'Ouest, il ne sut jamais à quel saint se vouer.

Avec les Expressionnistes il fit la révolution allemande qui fut ratée.

Avec les minorités détruites de la poésie française son oeuvre était aussi périssable que les différents ismes qui se suivent d'année en année, qui moussent un instant et disparaissent dans la nuit des bombardements.

De ses poèmes, il restera, davantage que quelques mythes, le nom d'un personnage légendaire qu'il créa " Jean sans Terre" et le symbolise. "

 (BM Saint-Dié 510.29/3 VI)

Le mercredi 15 décembre 1948, à 12 heures, il pourra écouter une émission de Radio Strasbourg consacrée à sa poésie.

Le 14 janvier 1949, il quittera cet Hôpital, guéri de sa pneumonie, emportant des liasses de feuillets, de notes et de poèmes en langue allemande "les seuls qui comptent à présent" et qui, à l'exception des cinq déjà parus, ne seront publiés qu'après sa mort, dans "Traumkraut" [2] en 1951 et dans "Abendgesang" en 1954.

Sa leucémie lui laisse quelques mois de rémission ; il aura même le bonheur de retourner en Italie avec Claire ; mais le 7 décembre, il est admis d'urgence à l'Hôpital Américain de Neuilly-sur-Seine où il meurt le 27 février 1950.

 

 

 Anthologies, Encyclopédies, Etudes sur Goll

 

Der klingende Garten . Eine Dichtergabe für die Dt. Schutstiftung.

Hrsg. A.K. Martin . Beitrage von 243 Autoren, darunter P.Altenberg, P. Baum, Beerhofmann, Hofmannsthal, Holz, Lasker-Schüler, Iwan Lassang, H.T. Mann, St. Zweig u.a. (149 S. 23, 8 x 21, 4 cm)

Leipzig, Verlag d. Dichtergabe, o.J. 1912

 

Die Aktion 4 ème année n°15 - 11 Avril 1914

Lyrische Anthologie Beiträge von Ernst Angel / Ludwig Bäumer / Johannes R.Becher / Franz Blei / Paul Boldt / Maximilian Brand / Max Brod / Kasimir Edschmid / Eugen Fischer / Hans Flesch von Brunningen / Paris von Gütersloh / Victor Hadwiger / Henriette Hardenberg / W.G. Hertz / Oskar Kanehl / Hugo Kersten / Wilhelm Klemm / Gottfried Kölwel / Mimi Korschelt / Iwan Lassang :* Café (13 vers),p.320 / Hans Leybold / Käte März / Paul Mayer / Heinrich Nowak / V.J. Paukner / Anselm Ruest / Götz Salomon / Robert Schnitzer / Arthur Seehof / Mario Spiro / Ernst Stadler / Kurt Striepe / Leo

Sternberg / Josef Tress / F.W. Wagner / Helmuth Wetzel / Alfred Wolfenstein.

Berlin-Wilmersdorf : Verlag Die Aktion. 1914

 

Die Aktion 5ème année - n° 39-40, 25 Sept 1915 : Sechste, Lyrische Anthologie : Kurt Adler, Ernst Angel, Theodor Däubler, Manfred Georg, Walter Hasenclever, Emmy Hennings, Else Lasker-Schüler, Iwan Lassang : * Letzte Nächte [3] p.494 - 495,44 vers et * Weltlied p. 495 - 7 vers ; Hans Leybold, Alfred Lichtenstein, Karl Otten, Franz Werfel, Alfred Wolfenstein

 

Die Aktion : VII, Nr. 51-52, 29 décembre 1917 Sonderheft Iwan Goll  (spécial Iwan Goll ), p.677 à 702 : Hans Richter : Porträt des Iwan Goll, Iwan Goll : Vom Geistigen p.677-678-679, Der pflichtvergessene Geistige p. 679, Die göttliche Orgel, Dithyrambe et Gedicht in Prosa p.680, Hans Richter : Drei Federzeichnungen zu Iwan Golls " Unterwelt " ; Iwan Goll : Die Prozession Dithyrambe p.683-684, Industrievorstadt p.684-685, Möblierte Zimmer p.686, Der Sonne-Ball et Café p.687, Der Kino-Direktor Dithyrambe p.688-689, Aus der " Alpen-Passion" (deux scènes) p.690-691-692 ; Aus der Drama " Lassalle " p.692-693 une scène de Ferdinand Lassalle ) ; Aus dem Roman " Die letzten Tage von Berlin " p.694-695, Kleines Kino der Menschlichkeit : Friedhof. Eine Szene p.696 à 701. Claire Studer : Porträt des Dichters Iwan Goll. Eine Federzeichnung / F.P.: Ich shneide die Zeit aus ; Kleiner Briefkasten ; Die zweite Sonder-Austellung der Aktion / Emil Maetzen : Original Holzschnitt / Jakob Goldbaum : Original Holzschnitt

Berlin-Wilmersdorf : Verlag von Franz Pfemfert.1917

- Réédition Kösel - Verlag München 1967 [4]

n Réédition Berlin 1986 et Köln 1987

n 

 

Le Coeur de l'Ennemi, Poèmes actuels, traduits de l'allemand par Ivan Goll et illustrés de 16 bois gravés par Louis Moreau. 20 exemplaires de luxe numérotés de I à XX et 750 exemplaires non numérotés (32 pages) : Maurice Wullens [5], Avant-propos : Ivan Goll [6] p.5/6, Johannes Becher : A. Zola, Albert Ehrenstein : L'Europe se meurt, Ivan Goll : Requiem [7] p.12 à 14, Walter Hasenclever : Résurrection de Jaurès, Wilhelm Klemm : La Bataille de la Marne, et Bataille l'après-midi, Rudolf Leonhard : Frère et Soeur, Karl Otten : A Marcel Martinet, Ludwig Rubiner : La lumière céleste, René Schickelé : Gloria Victis !, Claire Studer : A mon enfant, Georg Trakl : Grodek, Franz Werfel : Le Despote, Alfred Wolfenstein : A Ceux de 1914, Stefan Zweig : Inscription sur une statue de Liebknecht.

Edition de la Revue littéraire des Primaires, Les Humbles. Directeur Maurice Wullens Cahier n° 12 - Avril 1919. [8]

 

Der neue Frauenlob [9] :avant-propos d'Alfred Richard Meyer) - 24 p. : Ludwig Baümer, Gottfried Benn, Kasimir Edschmid, Albert Ehrenstein, Walter Hasenclever, Max Herrmann (Neisse), Richard Huelsenbeck, Klabund, Alfred Lichtenstein, O. Krzyzanowski, Iwan Lassang : * Hedwig Warmbier, Blumenfrau auf dem Postdamer Platz p.15 -15 vers, Rudolf Leonhard, Hans Leybold, Paul Mayer, Heinrich Nowak, René Schickele, Frank Wedekind, Alfred Wolfenstein …

A.R. Meyer, Berlin - Wilmersdorf, 1919

 

Kameraden der Menschheit, Dichtungen zur Weltrevolution.

Eine Sammlung herausgegeben von Ludwig Rubiner : Ludwig Baümer, Johannes R. Becher, Carl Einstein, Albert Ehrenstein, Iwan Goll :* Der Panama Kanal p. 133 à 136, Henri Guilbeaux, Walter Hasenclaver, Arthur Holitscher, P.- J. Jouve, Hedwig Lachmann, Rudolf Leonhard, Marcel Martinet, Karl Otten, Ludwig Rubiner, Ernst Toller, Franz Werfel, Alfred Wolfenstein, (Paul Zech.176 S.)

Postdam : Gustav Kiepenheuer Verlag, 1919)

 

Menschheitsdämmerung [10]: Symphonie jüngster Dichtung, Herausgegeben von Kurt Pinthus, 315 (5) S. - mit 14 Abb. OPpbd.: Johannes R.Becher, Gottfried Benn, Theodor Daübler, Albert Ehrenstein, Iwan Goll ( Wald p.110/11, Karawane der Sehnsucht p137, Noëmi p. 230/233, Schöpfung p.250/251, Der Panamakanal (2ème version : Die Arbeit, die Weihep.254/257, Wassersturz p.272/273), Walter Hasenclever, Georg Heim, Kurt Hezinicke, Jakob van Hoddis, Wilhem Klemm, Else Lasker-Schüler, Rudolf Leonhard, Alfred Lichtenstein, Ernst Wilhelm Holtz, Karl Otten, Ludwig Rubiner, René Schickele, Ernst Stadler, August Stramm, Georg Trakl, Franz Werfel, Alfred Wolfenstein, Paul Zech.

Ernst Rowohlt Verlag. Berlin, 1919. 317 pages.

- Neue Ausgabe 1955 - 1959 S.341-343 Rowohlt Taschenbuch Verlag GmbH, Hamburg

 

Das Herz Frankreichs [11]

Eine Anthologie französischer Freiheitslyric herausgegeben und übersetz von Iwan Goll und Claire Goll-Studer : Edouard Dujardin, Romain Rolland, Henri Guilbeaux, Marcel Martinet, L. Charles Baudouin, Claude Le Maguet, Maurice Bataille, Jules Romains, Maurice Wullens, René Arcos, Louis de Gonzague Frik, Georges Duhamel, Joseph Rivière, Marcel Lebarbier, Georges Chennevière, Charles Vildrac, Paul Vaillant-Couturier, Georges Pioch. 62 p.

Georg Müller Verlag, München, 1920

 

Die Freude 1. Blätter einer neuen Gesinnung, Hrsg. v. Wilhelm Uhde. Erster Band. Künstlerisch-literarischen Zeitschrift für ein neues Menschentum mit allgemeinen, philosophisch-politischen, literarischen und kunstkritischen Beiträgen von Uhde, H. von Keyserling, Klabund, Iwan Goll : * Bäume, meine Brüder p.58, F. Schnac, Claudel, Francis Jammes, Ahlers-Hestermann, Ssologub u.a.), auf Tafeln zahlreiche Reproduktionen (nach Bildern von Picasso, Braque, Klee, Itten, Macke, Purrmann, Molzahn u.a.) 159 S.

Burg Lauenstein / Oberfranken, Die Freude, 1920

 

Die neue Reihe :

Veröffentlichungen von : Hermann Kasack, Der Mensch ; Richard Hülsenbeck, Verwandlungen ; Iwan Goll : * Der Torso ; Max Hermann (- Neisse), Die Preisgabe ; Oskar Loerke, Chimärenreiter ; Paula Ludwig [12] : Die Selige Spur ; Otto Flake, Kaiserin Irene ; Robert Müller, Das Inselmädchen u.a.

Roland-Verlag / München - Pasing 1920

Vollständiger Nachdruck dieser im Roland Verlag - 1920 erschienenen Reihe.

Nendeln Klaus Reprint 1973 : In 3 Bänden. Oln.

 

Prisma, déc. 1921, revue internationale de Poésie (rédigée en langue castillane) dirigée par Raphaël Lozano. Principaux collaborateurs : A. Andrade Coello, Nicolas Beauduin, Canudo, Contreras, René Ghil, André Gide, Ivan Goll, V. Huidobro, Juana de Ibarbourou, Alfred Kremborg, Alfons Maseras, Emilio Oribe, T. de Pascoaes, Ezra Pound, Carl Sandburg, Guillermo de Torre, Georges Turpin, Manuel Ugarte...

 

Verkündigung XII, Anthologie junger Lyrik. Herausgegeben von Rudolf Kayser

Mit Gedichten von J. R. Becher, Gottfried Benn, Ernst Blass, Albert Ehrenstein, Iwan Goll (5 Gedichte: Rezitativ p.58/62, Walter Hasenclever, Max Hermann-Neisse, Georg Heym, Richard Huelsenbeck, Wilhelm Klemm, Georg Kulka, E. Lasker-Schüler, Alfred Lichtenstein, René Schickelé, Ernst Stadler, Ernst Toller, Georg Trakl u.v.a. Erste Ausgabe.

München, Roland Verlag 1921. 333 S., 7 S. Ohln.

 

Westsch - Gegenstand - Objet, n° 1/2 mars - avril 1922, n° 3 mai 1922,

Internationale Rundschau der Kunst der Gegenwart (Revue internationale de l'Art Moderne), publiée sous la direction de El Lissitsky & Elie Ehrenburg, in - 4.

Textes en russe, allemand et français.

Maquette et typographie d'avant-garde de El Lissitsky.

Collaborations : Cendrars, Chaplin, Doesburg, Eggeling, C. Einstein, Florent Fels, W. George, Goll, Haussmann, Huidobro, Huszar, Kassak, Le Corbusier, Léger, Majakovsky, Malevitsch, Ozenfant, Pasternak, Prokofieff, Punin, Richter, Rodschenko, Severini, Tatlin, Vildrac...Illustrations : Archipenko, Eggeling, Gleizes, Jeanneret, Léger (Charlot), Lipchitz, Ozenfant, Picasso, Richter, Tatlin....Berlin, 1922

 

Les Cinq Continents, Anthologie mondiale de Poésie contemporaine par Ivan Goll ;

avant-propos d'Ivan Goll [13]. Groupe anglo-saxon : U.S.A., Angleterre, Irlande, Groupe Latin, France : Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, Jules Romains, Max Jacob, André Salmon, Paul Valéry, Jean Cocteau, Pierre Reverdy, Ivan Goll * Gare Montparnasse (Le Nouvel Orphée, La Sirène) p.76-77 Pierre Albert Birot, Philippe Soupault, Nicolas Beauduin ; Belgique, Italie, Espagne, Catalogne, Amérique du Sud, Portugal, Grèce, Roumanie ; Groupe Germanique, Allemagne - Autriche : Ludwig Rubiner, Franz Werfel, Albert Ehrenstein, Alfred Wolfenstein, Claire Studer : Femme (Films Lyriques, Editions du Rhin, Bâle) p.159 ; Gottfried Benn, Georg Trakl, Else Lasker-Schüler, Wilhelm Klemm, August Stramm ; Hollande, Suisse, Suède, Norvège, Danemark, Finlande ; Groupe Slave : Russie, Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Groupe Oriental : Japon, Chine, Indes, Les Juifs, Turquie, Arménie, Indiens du sud-ouest d'Amérique, Nègres d'Afrique. 310 pages. Quinze exemplaires sur papier Lafuma numérotés de 1 à 15.

La Renaissance du Livre, 1922 Paris, 78, Bd. Saint-Michel.

 

Contemporary German Poetry. An Anthology. Editors :

Babette Deutsch, Avram Yarmolansky. 201 pages.

New York : Harcourt, Brace & Co. 1923 (The European Library)

 

Verse der Lebenden. Deutsche Lyric seit 1910. (211 p.)

Herausgegeben von Heinrich Eduard Jacob.

Johannes R. Becher, Gottfried Benn, F.W. Bischoff, Ernst Blass, Paul Bold, Bertolt Brecht, Georg Britting, Max Brod, Rudolf Fuchs, Iwan Goll : * Die Bürgering, Die Kindsmörderin, Frühling p.77-78-79 ; Hasenclever Walter, Heym Georg, Jacob Heinrich Eduard, Klabund, Klemm Wilhelm, Landau Lola, Loerke Oskar, Mayer Paul, Neumann Alfred, Rheinhard Emil Alfons, Schickele René, Schnack Anton, Schnack Friedrich, Stadler Ernst, Trakl Georg, Wegner Armin T., Weiss Ernst, Werfel Franz, Wesse Kurt, Wolfenstein Alfred, Zech Paul, Zoff Otto .

Im Propylaën-Verlag. Berlin 1924  

Zweite, durchgesehene und ergäntzte Auflage (214 s.) Im Propylaën-Verlag Berlin 1927 .

Dritte durchgesehene und ergäntzte Auflage (232 s.)Im Propylaën-Verlag. Berlin 1932

 

Anthologie de la Nouvelle Poésie Française.

Pierre Albert Birot, Guillaume Apollinaire, René Arcos, Marcel Arland, Charles Baudelaire, Bertrand Aloysius, Francis Carco, Blaise Cendrars, Paul Claudel, Jean Cocteau, Charles Cros, Tristan Derème, Fernand Divoire, Pierre Drieu La Rochelle, Isidore Ducasse (Comte de Lautréamont), Georges Duhamel, Luc Durtain, Léon Paul Fargue, Georges Gabory, Francis Gérard, André Germain, André Gide, Jean Giraudoux, Ivan Goll [14]: Printemps de Londres (inédit p.368 à 370) Acacia, Départ, Soleil (Le Nouvel Orphée p.371), Max Jacob, Francis Jammes, Alfred Jarry, Pierre - Jean Jouve, Jules Laforgue, Valéry Larbaud, Henry Jean - M. Levet (pseudonyme Levey), Mathias Lübeck, Pierre Mac Orlan, Maurice Maeterlinck, Stéphane Mallarmé, François Mauriac, Oscar - Vladislas de Lubicz Milosz, Comte Robert de Montesquiou-Fezensac, Henry de Montherlant, Paul Morand, Gérard de Nerval, Germain Nouveau, Charles Péguy, Jean Pellerin, Marcel Proust, Raymond Radiguet, Pierre Reverdy, Georges Ribemont-Dessaignes, Arthur Rimbaud, Jules Romains, Raymond Roussel, André Salmon, Philippe Soupault, André Spire, Jules Supervielle, Paul-Jean Toulet, Tristan Tzara, Paul Valéry, Emile Verhaeren.

Editions du Sagittaire, Kra, Paris, 1924.Edition revue et augmentée, 446 pages.

 

Jean Maxe : L'Anthologie des Défaitistes

Préface d'Emile Buré à compléter

Bossard, 1925

 

Europa, Almanach : Herausgegeben von Carl Einstein und Paul Westheim : Malerei, Literatur, Musik, Architectur, Plastik, Bühne, Film, Mode.

Gr.8°, 282 S., 14 S. avec de nombreuses reproductions und 1 Musikbeilage : Komposition “ Fuge VI für Orgel oder Klavier zu 3 Händen “ von Lionel Feininger.

Avec des textes de Barlach, Braque, Brecht, Cendrars, Chagall, Cocteau, Czacky [15], Dix, Ensor, Feininger, Gide, Claire et Iwan Goll : Poèmes d'Amour : à Claire[16] p. 146 / 147, J. Gris, Grosz, H.H. Jahnn, Kandinsky, E.L. Kirchner, Kokoschka, Kubin, Lasker-Schüler, Le Corbusier, Léger, El Lissitzky, Loerke, A. Lothe, Macke, Majakowsky, Malewitsch, Mehring, Meidner, Modigliani, Nolde, Ozenfant, Benjamin Perret, Picasso, Ezra Pound, Reverdy, Rimbaud, Erik Satie, Oskar Schlemmer, Schlichter, Severini, P. Soupault, Toller, Melchior Vischer, R. Vitrac, Vlaminck

Postdam, Kiepenheuer 1925

 

Kiepenheuers Tabatière 1925 -H.1:Herausgegeben von Hermann Kasack und Edleff Köppen

Iwan Goll : Erde in der Nacht. Hermann Kasack gewidmet. p. 9

Postdam: Gustav Kiepenheuer Verlag, 1925.

 

Paul Fort et Louis Mandin : Histoire de la Poésie Française depuis 1850.

Cosmopolitisme, " Poésie mondiale " [17] (Goll p.293-294 et 314). 394 p.

Toulouse, Léon Privat 1926 — Paris, Ernest Flammarion - Henri Didier 1927

 

Front. VI. fronta. Internationaler Almanach der Aktivität der Gegenwart. (Almanach International du Temps Présent.) Kunst, Technik, Literatur, Soziologie, Wissenschaft, Modernes Leben (allemand, français, tchèque)[18]

Redaktion: Fr. Halas. Prusa, Zd. Rossmann, B. Vàclavek.

Iwan Goll : Brief an den Herausgeber von Front p.44/45.

Brno (Brünn)Ed. Fronta 1927.

 

Transition, n° 13 - été 1928 Revue littéraire, Edited by Eugene Jolas. Sommaire : Ecrivains et Poètes : James Joyce, Man Ray, Kay Boyle, Ribemont-Dessaignes, Gertrude Stein, Tzara, G. Benn, Ivan Goll p.255/256, J. Delteil, Paul Bowles … illustrations de Picasso, Man Ray, E. Atget.

Paris, Editorial and Business Offices, 1928

 

Der ewige Garten, ein Buch der Einkehr von Kurt Offenburg :

Iwan Goll, * Baüme, meine Brüder [19], 18 vers p.171

Verlag der Büchergilde Gutenberg / Berlin 1928

 

Die fünf Weltteile / 1928

Ein Unidyllisches Verlegerjahrbuch, Mit einem idyllischen Dichter-Almanach von Francis Jammes. 154 pages.

Proben und Aufsätze von : Charles Andler, Blaise Cendrars, Joseph Collins, Ilja Ehrenburg, Efraïm Frisch, Claire Goll : Schwartz Weisses Ehedebüt, Mit einem Bildnis der Dichterin p.114, Iwan Goll : Vorrede zu " Das Lächeln Voltaires ". Mit dem Voltairekopf von Max Oppenheimer p.66, Iwan Goll : Drei Jünglinge von heute. Mit dem Bildnis des Dichters p. 70, Iwan Goll : Der neue Weltroman p.97, Peter Hamp, Francis Jammes, James Joyce, René Maran, Madeleine Marx, Eduard Reinacher, René Schickele, Bernard Shaw, Franziska Stöcklin, Wilhelm Van Vloten, Stefan Zweig U.A. Zeichnungen und Bilder von : Otto Baumberger, E. Bizer, Frank Buchser, Max Oppenheimer, Botto Schmidt U.A. Der Rhein-Verlag 1928 - Basel, Zürich, Leipzig, Stuttgart., Paris

 

Les soirées de Sagesse :

Les " Amis de Sagesse " se réunissent tous les samedis soirs, à la Brasserie Courbet, 133 Bd . Brune ( 14° )

16 mars 1929 : Soirée réservée à l'Anthologie mondiale de la poésie contemporaine d'Ivan Goll par Jean Dorcy, E.P. Jalbert, Fernand Marc .

 

19 Décembre 1929 : Jean-Daniel Maublanc : Conférence sur " Ivan Goll et la poésie internationale ", au Cercle Demain, dans les salons de Floréal ( Bd. Bonne-Nouvelle, Paris.)

Audition de poèmes de Claire et Ivan Goll, Madeleine Israel, Maria-Pia Bério, Follain, Géo Charles, Bréal, Audisio, Hytier, Marc ...

par Jean Dorcy, Riera, Bréal, Dobs .

 ( voir " Sagesse ", dixième cahier - hiver 1929-30 p.76 )

 

André Fontainas : Tableau de la Poésie Française d'aujourd'hui (238 p.) [20]

Goll p.134 - p.140 - Index p.233

Editions de la Nouvelle Revue Critique, Paris 1931

 

Hier schreibt Paris, ein Sammelwerk von heute. Herausgegeben von Alfred Wolfenstein 336 p.: Paul Valéry, Henri Lichtenberger, Marcel Aymé, Iwan Goll : Paris brennt I p.45 à 51 et II p.249 à 256, Marcel Jouhandeau, Jules Supervielle, René Benjamin, Georges Duhamel, Jean Giraudoux, Jean Cocteau, Roger Vitrac, Charles Péquignot, André Chamson, Valéry Larbaud, Léon-Paul Fargue, René Lalou, Fernand Divoire, Max Jacob, Augustin Habaru, Georges Ribemont-Dessaignes, Pierre Mac Orlan, Jules Romains, Julien Green, André Gide, Blaise Cendrars, Darius Milhaud, Louis Jouvet, Le Corbusier, G.F. Bergery (député de Seine - et - Oise).Internationale Bibliothek G.m.b.H.Berlin 1931

 

Berliner Gedichte. Herausgegeben von Kurt Lubach und Emil Tuchmann. Gedruckt und dem Berliner Bibliophilen-Abend zum 10 März 1931 überreicht von J.S. Preuss, Berlin, 14 pages.

 

Karl Walter : Zwischen Rhein und Mosell (Anthologie de poésie alsacienne et lorraine contemporaine de Karl Walter, 333 p.).Iwan Goll [21]

Heitz Verlag, Strasbourg, 1933

 

Henri Derieux : La Poésie française contemporaine -1885 à 1935 - 294 p.

Avec une bibliographie des Poètes, une bibliographie des ouvrages généraux, une table analytique des matières et un Index des noms cités ( Claire et Yvan Goll p.202 ) 

Paris, Mercure de France 1935

 

Orchestre : Poèmes de Philippe Chabaneix, Guy-Charles Cros, Tristan Derème, Luc Durtain, André Fontainas, Claude Fourcade, Claire Goll p.49 à 52 : Méditation devant sa première Rose, Violette de Parme, A cent à l'heure, Ivan Goll p.55 à 57 : Trois Chansons Malaises : I) Tu passes… (9 vers), II) Si j'avais… (7 vers), III) Seras-tu l'oiseau rapace … (9 vers), Jean-Marie Guislain, Jean Pourtal de Ladevèze, Léon Laleau, Paul Lorenz, Noël Ruet. Deux exemplaires sur Japon Impérial marqués A et B. Cinquante exemplaires sur Rives jonquille, numérotés I à L. Deux cent cinquante exemplaires sur Rives pervenche numérotés 1 à 250. (96 pages)

Paris, Le Divan 1937

 

Ecrivains et Poètes des Etats-Unis d'Amérique : 39 Poètes : Agee James, Aiken Conrad, Bogan Louise, Caldwel Erskine, Crane Hart, Crapsey Adelaide, Crowe Ransom John, Cummings E.E., Eliot T.S. (p.164-165, Trad. Ivan Goll ), Faulkner William, Frost Robert, Gide André, Green Julien, Gregory Horace, Hagedorn Hermann, Hemingway Ernest, Hillyer Robert, Hugues Langston, Jeffers Robinson, Laughlin James, Lindsay Vachel, Macleisch Archibald p.174-175 Trad. Ivan Goll, Miller Henry, Moore Marianne, Patchen Kenneth, Prokosch Frédéric p.200 Trad. Ivan Goll, Putnam H. Phelps, Ridge Lola, Rougemont Denis de, Sandburg Karl p.182 Trad. Ivan Goll, Saroyan William, Stein Gertrude, Steinbeck John, Stevens Wallace, Tate Allen, Teasdeale Sara, Van Doren Mark, Wahl Jean, Williams William Carlos et 14 Traducteurs : Aaigui Mme la Baronne de, Bespalof Rachel, Bokanovski Hélène, Chareau Dolly, Coindreau Maurice Edgard, Dugan Pierre, Duthuit Georges, Goll Ivan, Jolas Eugène, Lebel Robert, Roditi Edouard, Rollin Jean, Wahl Jean, Yourcenar Marguerite.

n° 27-28 de la Revue Fontaine Edition d'Alger Août 1943

- Fontaine, Paris 1945

 

The Heart of Europe (Le Coeur de l'Europe), An Anthology of creative writting in Europe 1920-1940. Edited by Klaus Mann u. H. Kesten with introduction by Dorothy Canfield Fischer. Section française : Introduction par Yvan Goll [22], p.3 ; Paul Valéry, Romain Rolland, André Gide, Marcel Proust, Maurice Martin du Gard, Paul Claudel, Valéry Larbaud, Jules Romains, Georges Duhamel, H. de Montherlant, Julien Green, François Mauriac, Louis Aragon, André Malraux, Paul Eluard, Jean Giraudoux, Yvan Goll : John Landless Leads the Caravan p.113, Antoine de Saint - Exupéry, Jacques Maritain, Jean Cocteau, Georges Bernanos, (970 p.)

New-York, L. B. Fischer 1943

 

Anthologie de la Poésie française moderne : Préface Roger Caillois

Yvan Goll : Soleil p.644

Editions de l'Amateur, Buenos Aires, 1945 Editeur : Valentina Bastos.

 

Edouard Roditi : " The Poetry of Yvan Goll " Studie.

Diogenes, Cincinnati 1945

 

Accent Anthology

New-York 1946

 

Centaur, Jahrbuch Annuaire 1947-1948 : Yvan Goll : Elégie Lorraine (version 1947), p.79/80, Chien de ma mort p.81/82

C.W. Breughel, Amsterdam, 1948.

 

Das Goldene Tor Jg. 3 (1948) Heft 5, Monatsschrift für Literatur und Kunst. Herausgeber : Alfred Döblin . Sommaire : Ignaz Zangerle, Dora Tatjana Söllner, Albert Fuchs, Tristan Thor : Gedichte [23] : Die Hochöfen des Schmerzes, Wasserwunder, Geburt des Feuers, Salz und Phosphor, Greise, p.465 à 467, Jean Cassou, Annette Kolb, Wilhelm Boeck.

Baden-Baden .Verlag von Moritz Schauenburg in Lahr. 1948 (juillet)

 

Louis-Marcel Raymond: Choix de poèmes précédés de la Vie et l'Oeuvre d'Yvan Goll

Saint-Jean, P.Q. l'Impr. Le Canada Français Ltée, 1948. 44 pages. 8°.

 

Aufbau 6 - 1950. - Nachrichtenblatt des German Jewish Club, Inc.

Leonhard Rudolf : Iwan Goll. Erinnerung und Würdigung, p.465/467

New York

 

Synthèses  février 1951: Emilie Noulet :" Le Char triomphal d'Yvan Goll ",[24] Etudes.

Bruxelles

 

Lee Van Dovski : Eros der Gegenwart ( Quasi ein III. Band von " Genie und Eros " )

p.37 à 55 : Yvan Goll

Genf, Neuer Pfeil-Verlag, 1952

 

29 mars 1952, Salle Debussy à Paris, à l'invitation de la Société de Poésie, Marcel Brion : Deux Poètes, Claire et Yvan Goll

 

L.J. Frenay, I. Feron, A. Janssen : Lectures choisies (édition revue et augmentée par Georges Linze), illustrée par Edmond Delsa ; p.133, Yvan Goll, Soleil (extrait de Le Nouvel Orphée)

Liège, Editions Desoer, 1952

 

Les lettres françaises 11 ème année n°408 - 3 au 10 avril 1952 - p.3

Le C.N.E. (Comité national des Ecrivains) vous parle : Samedi dernier (29 mars), à la salle Pleyel, Marcel Brion a fait à la Société de Poésie fondée sur l'initiative de Paul Valéry une conférence sur Claire et Yvan Goll (suit le compte-rendu de cette soirée où furent dits de nombreux poèmes de Claire et d'Ivan ). Publication du poème, Elégie du Manteau Rouge.

 

Panorama critique des nouveaux Poètes Français par Jean Rousselot [25] - 390 p.: A. Artaud, Audiberti, M. Béalu, A. Bosquet, J. Bousquet, A. Césaire, R. Char, R. Desnos, J. Follain, R. Ganzo, Yvan Goll p.54 : Identité de Jean Sans Terre p.55, Le moulin de la mort (Cercles Magiques) p.56 et 57 et Claire Goll p.54, Léon-Gabriel. Gros, Guillevic, H. Michaux, H. Pichette, F. Ponge, J. Prévert, R. Queneau, P. Seghers, G. Shéhadé, J. Tardieu, C. Vigée. 20 ex. sur Alfamarais numérotés de 1à 20.

Pierre Seghers Editeur - Poètes d'Aujourd'hui 1952

 

Ergriffenes Dasein, Anthologie der deutschen Lyrik von 1900-1950, Herausgeber

Hans Holtusen : plusieurs poèmes de Goll 1953

 

Henry W. Wells, One thousand and one Poems of Mankind

n° 163, 164, 471: Claire Goll ; n° 44, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 385, 469, 470, 728 Ivan Goll, traduction Claire Goll.

Atlanta, Tupper and Love (1953)

 

Books Abroad, Autumn 1953, p.377, Lettre de Padraic Colum annonçant la création de l'Association de la Société des Amis d'Yvan Goll aux Etats-Unis, avec la liste des membres .

 

Panorama de la Poésie française " De Rimbaud au Surréalisme "

par Georges-Emmanuel Clancier : - 440 p. (Yvan Goll p.427)

Editions Seghers, Paris 1953, 1959, 1970, 1991

 

Bulletin of the Society of Friends of Yvan Goll, n°1 - août 1954 [26]

Président : Padraic Colum, Secrétaire : François Carmody . Sommaire : Yvan Goll : America, traduit du Français par Louise Bogan, Padraic Colum : Création de la Société des Amis d'Yvan Goll, Yvan Goll : L'Amérique aux Sources de la Poésie ( La Voix de France 15 mai 1942 ), Allan Tate : Preface to Jean sans Terre ( The Grabborn Press 1944 ), Francis J. Carmody : The Love Poetry of Yvan Goll, Bibliography of the Works of Yvan Goll p. 7 à 12

Berkeley, Californie 1954

 

German life & letters 8 (1954 / 55) Londres : Yvan Goll (cinq poésies, allemand/anglais) Transl. by Richard et Marianne Exner, p. 260 à 263

 

Anthologie der Lyric des Expressionismus (sept poèmes d'Yvan Goll, 320 pages )

Limes Verlag, Wiesbaden 1955

 

Aufbau XI - 11 février 1955 : Richard Exner annalyse plusieurs versions de Hiob chez Y. Goll

New York

 

Bulletin of the Society of Friends of Yvan Goll, n° 2 - mars 1955

Président : Padraic Colum, Secrétaire : François Carmody

Sommaire : Yvan Goll : Baala ( 11 vers ), SolLune ( 14 vers ), Lilith (13 vers ), F. Carmody : Society of Friends of Yvan Goll, Louise Bogan : Yvan Goll in America, Yvan Goll : " John Landless unmasks sleep "( traduction de George Reavey, 48 vers ), Richard Exner : On the German Criticism of "Traumkraut", Yvan Goll : Traumkraut (Alasam, Explosion of the Buttercup, The Inner Treess, The Blastfurnaces of Pain, traductions de Francis Carmody ), Bibliography of the Works of Yvan Goll Supplement, Bibliography of the Works of Claire Goll p. 11 et 12

Berkeley, Californie 1955

 

Bulletin of the Society of Friends of Yvan Goll, n° 3 - juin 1955

Président : Padraic Colum, Secrétaire : François Carmody

Sommaire : Numéro consacré à Jean sans Terre . Yvan Goll : John Death ( 56 vers, traduction de William Jay Smith ), Clark Mills : Yvan Goll's " John Landless ", Louise Bogan : Jean sans Terre, Yvan Goll : Letter to Babette Deutsch regarding " Autumn Soul ", Yvan Goll : Autumn Soul (traduction de "Unterwelt", par Babette Deutsch ), Chronology of " Jean sans Terre " p. 10 à 15

Berkeley, Californie 1955

 

Richard Exner : " Yvan Goll. Zu seiner deutschen Lyrik "

German Life & Letters 8, London 1954/1955 p.252 à 259

 

Limes - Lesebuch : Zehn Jahre Verlagsarbeit.

p.72 : Ivan Goll : Stets werden wir einsam sein, illustration de Fernand Léger p.73

Wiesbaden, Limes Verlag, 1955

 

Curt Hohoff, Dank und Grüss : (p.51-52, poème d'Ivan Goll)

München, mai 1956

 

The Poetry of Yvan Goll : A Biographical Study by Francis J. Carmody - 212 p.

Portrait d'Yvan Goll par Robert Delaunay. 500 exemplaires numérotés de 1 à 500.

Editions Caractères Paris 1956

 

Poètes d'Aujourd'hui n° 50, Yvan Goll : Quatre études par Jules Romains, Marcel Brion, Francis Carmody, Richard Exner .

Cinq exemplaires sur Hollande marqués de A à E - 224 p. -16 cm.[27]

Oeuvres choisies [28], fac-similés, portraits, dessins inédits, et documents, bibliographie.

Pierre Seghers Editeur - Paris 1956 (222 p.)

 

Flügel der Zeit, Deutsche Gedichte 1900-1950. Sélection et postface de Curt Hohoff

Fischerbücherei s.d., Frankfurt am Main - Hamburg

 

Expressionismus, Gestalten einer literarischen Bewegung ;

herausgegeben von Hermann Friedmann et Otto Mann :

Edgar Lohner : Die Lyric von Expressionismus (Yvan Goll p. 66, 79 - 80, 82, 83)

Helmut Uhlig " Ivan Goll", Essay. p. 192 à 203

Biographie et Bibliographie : Ivan Goll p. 354 et 365 à 371

Heidelberg, Wolfgang Rothe Verlag 1956

 

Anna Siemsen et Julius Zerfass : Das Buch der Freiheit, Stimmen der Völker und Nationen aus vier Jahrhunderten : p.228, Yvan Goll : Chor der Gefangenen

Frankfurt am Main, Büchergilde Gutenberg 1956

 

Ahnung und Aufbruch, Expressionistische Prosa, Hrsg.u.eingeleitet v. Karl Otten. Claire Studer-Goll : Der gläserne Garten, p.368-70 : Ivan Goll : Die letzten Tagen von Berlin, (Romanfragment) p.410-11 (567 p.)

Darmstadt-Berlin-Spandau/Neuwied-a.Rhein :Hermann Luchterhand Verlag 1957 & 1977

 

Richard Exner : " Surrealist Elements in Yvan Goll's Franco-German Poetry "

Symposium : Syracuse University, New-York 1957

 

Edmond Humeau : Intercession, étude sur Le Char Triomphal de l'Antimoine.

La Tour de Feu, Paris 1957

 

Pierre Brodin : Présences contemporaines - Littérature, tome III, p.95 [29]

Nouvelles Editions Debresse, Paris 1957

 

A. Dario Lara : " Yvan Goll, Poeta Del Amor y Del Exotismo ": avec des dessins de Chagall, Matisse et deux photographies. (et une nouvelle traduction espagnole de Canciones de Manyana joven Malaya)

Paris, Impr. Taller Grafico Cies, Madrid 1958. 104 pages.

 

Paulo Duarte : " Yvan Goll ", Inquietaçao Europeia.

Editora Anhembi, Sao Polo, Brésil 1958

 

D.P. Papaditsas : " Yvan Goll "

Matière Première. Cahier : Yvan Goll

Athènes 1959

 

Poiètica keimena, Prote Yle, 1 (revue grecque)

contient 29 poèmes d'Yvan Goll

Athènes, 1959

 

Karl Otten : Schrei und Bekenntnis : Expressionistische Theater.

p.426-465 : Ivan Goll : Methuselem, oder der ewige Bürger

Darmstadt-Berlin-Spandau /Neuwied-a.Rhein : Hermann Luchterhand Verlag 1959

 

Paul Dewalhens : Répertoire du Même aux Mêmes, Poèmes.

p.47 : Tombeau d'Yvan Goll, poème.

Anvers, Editions Ça Ira, 1959

 

Zürich zum Beispiel, Signatur einer Stadt in lyrischen, Texten von heute.

p.7 : Yvan Goll, * Ode an den Zürischersee

St.Gallen, Tschudy-Verlag, 1959

 

Baubudenpoet 1 (1959/60) Claire Goll : Unbekanntes über Celan. Zur perzönlichen Beziehung Claire u. Yvan Goll - Paul Celan p.115-116

 

Jahrbuch der deutschen Akademie für Sprache und Dichtung'1960) : p. 101 à 131

Doehl Reinhard : Gedischichte und Kritik eines Angriffs. Zu den Behauptungen gegen Paul Celan (Plagiat - Vorwurf Celan - Yvan Goll)

Heidelberg / Darmstadt, 1960

 

Dichtung unserer Zeit H.15 (1960) . Claire Goll :* Klage um Ivan 24 p.

Wiesbaden : Limes Verlag 1960

 

Paul Portner : Experiment Theater, Chronique et documents, avec dessins et 45 pl.

p.51, 54, 159, 185 : Ivan Goll (références et citations)

Zürich, Die Arche, 1960

 

Paul Portner : Literature-Revolution, 1910-1925 (Dokumente, Manifeste, Programme)

I, Zur Aesthetik und Poetik :

Yvan Goll : p.144-145, 254-259, 379 - 382, 474 - 475.

Darmstadt-Berlin-Spandau /Neuwied-a.Rhein : Hermann Luchterhand Verlag  

 

Theater heute 1- H.3 - nov. 1960 - Zeitschrift für Schauspiel, Oper Ballet : Siegfried Melchinger : Sein Ruhm wird wachsen. Yvan Goll und das Theater. p.26-27

Hannover

 

Paul Chaulot : Soirée consacrée au poète Yvan Goll par la Radiodiffusion Télévision Française date à préciser, 1960.

 

Deutsche Rundschau 86 - 1960. Rez. Von Kristiane Schäffer : Goll Yvan, Zehntausend Morgenröten, Gedichte einer Liebe von Yvan und Claire Goll. Wiesbaden 1954 et Dichtungen, Wiesbaden 1960. p.944/46

 

Neue deutsche Hefte 7 (1960/61) :

SZONDI Peter : Zu einer Auseinandersetzung über Paul Celan (über die Plagiat - Vorwürfe Celan - Yvan Goll) p. 949

 

Konkret 7 - (1961) n° 6. Heise Hans Juergen. Rez. : Zu Yvan Golls Gesammtwerk bei Luchterhand erschienen. Buchbespechung p. 12

 

Forum 8 (1961)

Doehl Reinhard : (Sachen Paul Celan - Yvan Goll) p.23

 

Brinkmann Richard : Expressionismus. Forschungprobleme 1952-1960

Stuttgart, 1961 (p. 88)

 

Forschungen und Fortshritte 35 (1961). Müller Joachim : Yvan Goll im deutschen Expressionismus. Zusammenfassung eines Vortrags, gehalten in der Sächs. p.300

Akademie der Wissenschaften zu Leipzig.

 

Welt und Wort 16 (1961). Kottmeier Elisabeth : Yvan Goll und das Echte (Zu Goll, Dichtungel. 1960) p.141-143

 

Wort in der Zeit 7 - 1961- H.2 : p.4 à 6

Schmied Wieland : Literarischer Rufmord. Zum Streit um Paul Celan und Iwan Goll

 

Clemens Heselhaus, Deutsche Lyrik der Moderne von Nietzsche bis Yvan Goll. Die Rückkehr zur Bildlichkeit der Sprache .Yvan Goll p.413, 419, 432, 433, 434, 441, 444, 451, 469, 470.Yvan Golls Symbolverschränkung : p.420—430

Düsseldorf, August, Bazel - Verlag, 1961

 

Pierre Seghers : Le Livre d'Or de la Poésie française, 1ère partie : des origines à 1940 (pages 374 et 375, Yvan Goll : Jean Sans Terre aborde au dernier port.)

Editions Marabout, 1961

Nouvelle édition en 1972

Réédition en 1994

 

Frankfürter Hefte 16 (1961) - Karl Markus Michel : Nur eines Gottes Embryo. Ein Blick auf Yvan Goll, p.471 à 482.

 

Jarhbuch der deutschen Akademie für Sprache und Dichtung 1960 -

Reinhard Döhl [30], Geschichte und Kritik eines Angriffs.

Zu den Behauptungen gegen Paul Celan, p. 101—132

Heidelberg / Darmstadt, 1961

 

Aufbau : Unvergessen. Gedichte über Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg ; Sammlung von Karl Wiegel : Texte von W. Hasenclever, S. Hermlin, B. Brecht, K. Schnog, K. Huhn, E. Hoernie, R. Leonhard, E. Toller, O. Kanehl, I. Goll u.a. - 99 s;

Berlin. 1961

 

Poiètica keimena, Prote Yle 2 . (revue grecque)

Anthologie avec 9 poèmes d'Yvan Goll et 12 poèmes de Claire Goll, 93 pages

Athènes, 1961   

 

Joachim Müller : Yvan Goll im deutschen Expressionismus.

Sitzungsberichte der Sächsischen Akademie der Wissenschaften zu Leipzig.

Philolog.-Histor. Klasse.Band 107, Heft 2 - 71 S.

Berlin : Akademie - Verlag, 1962.

 

Neue deutsche Hefte 1962 -H.88. Rez. Von Dietrich Schaeffer : Goll Yvan, Dichtungen, Darmstadt, Berlin, Neuwied.1960 p.114 à 117

 

Marianne Kesting : Panorama des zeitgenössischen Theaters.

Iwan Goll: Die Grotesque auf den Bourgeois p.34 à 37

München: Piper 1962

 

Siculorum gymnasium N. S. 15. n° 2-1962.

Marianelli Marianello : Preludio a Yvan Goll. p.210 à 227

Catania : Universita di Catania 1962

 

Literatur-Revue 1962 - H. 6 : Wallmann Juergen :

Plagiat im deutschen Blätterwald. Der "Fall Celan"(Celan - Yvan Goll) mit einem Nachspiel. p. 14 à 16

 

Lyric des Expressionnistischen Jahrzehnts. Von den Wegbereitern bis zu Dada. Einleitung von Gottfried Benn. (Ivan Goll : Mond I-II-III-IV-V, Reise ins Elend, Trauermarsch p.116 à 118)

Deutscher Taschenbuch Verlag GmbH & Co. KG, München, mai 1962

 

Expressionismus - grotesk, Hrsg. Karl Otten. Anthologie avec des textes de : Ball, Benn, Blass, Einstein, Goll, Schwitters etc.…106 p. avec gravures, petit in-8.

Zürich, Arche 1962

 

Francis J. Carmody : Yvan Goll " Jean sans Terre "

A Critical Edition with Analytical Notes by Francis Carmody (23, 5 cm. - 205 p.)

Berkeley / Los Angeles : The University of California Press 1962

 (University of California Publications in Modern Philology. Vol. 65 - Texte français).

 

Sokel : Anthology of german expressionist drama : The immortal one  (Die Unsterblichen, engl.) Transl. by Walter H. and Jacqueline Sokel.

New-York 1963

 

Archiv für das Studium der neueren Spachen und Literatur 200. Bd. 115 (1963)p.213/14 Storck Joachim Rez.: Mueller Joachim Yvan Goll in deutschen Expressionismus -1962

 

Albert Soergel / Curt Hohoff : Dichtung und Dichter der Zeit, Band 2 :

Vom Naturalismus bis zur Gegenwart - Curt Hohoff : Yvan Goll, p.466—473

Düsseldorf, 1963

 

German Life 8 - Letters 17 (1964) :

Middleton J.C. - Iwan Goll in east Germany : a journalistic note p.270 à 274

 

Dietrich Schaefer, Bibliographie Iwan Golls [31].

Kiel -1964 (autogr.) 84 p.- 4°

 

Handbuch der deutschen Gegenwartsliteratur :

Dietrich Schaefer : Iwan Goll (Wirklicher Name : Isaac Lang) p.214-215

München 1965

 

Studi Germanici 3 (1965)

Chiarini Paolo : Expressionismo e filologia.1.Yvan Goll p.257 à 261

 

Schaefer Dietrich, Die frühe Lyric Iwan Golls. [32]

Darstellung und Deutung seines lyrischen Werkes bis zum Jahre 1935.

Band 1 : 256 pages

Mit einer Bibliographie des Gesammtwerks. Band 2 : 84 pages

Phil. Dissertation an der Christian-Allbrechts-Universität zu Kiel. 17-7-1965 (Masch.)

 

Winfried Hauck : Die Bildwelt bei Iwan Goll . 6, 232 pages - 8°

München Phil. Diss. v. 28/2/1963 - 1965

 

Kushner Eva : Yvan Goll. Deux langues une âme

Actes du 4ème congrès de l'Association internationale de Littérature comparée

Fribourg 1964/1966

 

Bode Ingrid : Die Autobiographien zur deutschen Literatur, Kunst and Musik 1900/1965

Stuttgart : Metzler 1966

 

Jarhbuch der deutschen Akademie für Sprache und Dichtung 1966 -

Erhard Schwandt, Korrekturen zum Bericht von Reinhard Döhl.

Bibliographie der deutschen Gedichte Yvan Golls und Chronologie, p.191 à 206

Heidelberg / Darmstadt, 1967

 

Frankfurter Allgemeine Zeitung n° 238 - 13/10/1967 : p. 36 Erhard Schwandt : "Argernis mit der Edition Ivan Golls". Textkristische Bemerkungen zu den Nachlassbänden.

 

Literarni Archiv 2 (1967)

Kalista Zdenek : Stykum Ivana Golla s ceskou literarni avantgardou po prvni svetove valce. (à propos des relations de Goll avec la littérature tchèque d'Avant-garde après la première guerre mondiale ; avec des lettres de Goll à Kalista 1920 - 1924) p.115 à 132

 

Henri Béhar : Etude sur le Théâtre Dada et Surréaliste : p.64 à 68, Yvan Goll [33]

N.R.F. Gallimard, 1967

 

Claire Goll : Poètes d'aujourd'hui 167

présentation par Georges Cattaui, Edmée de La Rochefoucauld, Armand Lanoux : choix de textes, Bibliographie, portraits, fac-similés 192 pages

Seghers, Paris 1967 .[34]

 

Ritchie : Seven expressionist plays :Yvan Goll, Methusalem (anglais) p.81 à 112

London 1968

 

Perkins Vivien : An iconographical study of Yvan Goll poetry.

Bristol 1968, VI, 266 pages 4°

Bristol, Magisterarbeit von Sept. 1968

 

Pierre Seghers : Le Livre d'Or de la Poésie française contemporaine, de 1940 à 1960 en 2 volumes, premier volume 382 p.: Claire Goll p.345 à 348, Yvan Goll : Architecte marin (les Géorgiques parisiennes) p.349, Les Portes (Les Cercles magiques), Ars Poetica 1945 p.350

Editions Marabout, 1968

 

Du 28 (1968) p. 867. Michel Paul Pierre : Unterwegs zum wahren Yvan Goll. Zu einer neuen Auswahl seiner Gedichte, Yvan Goll : * Gedichte, Hrsg.v. R. A. Strasser. Meilen : Schweiz, Magica - Verlag. Zürich.

 

Erhard Schwandt : Das poetische Verfahren in der späten Lyric Yvan Golls.

Untersuchungen zur Genesis und Poetik. Mit einer kritischen Edition aus dem Nachlass,

Berlin, Freie Universität Berlin, Phil. Dissertationsdruckstelle vom 15-7- 1968, 266 pages 8°

 

Wolfhagen, Ernst : Flamme, Durst und Schrei (1968): Iwan Goll : Mond, IV (mit 1 Farbholzschnitt von Ernst Wolfhagen)

 

Über die Grossen Städte, Gedichte 1885 -1967

Gr.8, 509 S. mit z.T.farb.Abb. von Meidner, Dix, Beckmann, Meckel, Kirchner, Felix Müller. Herausgegeben von Fritz Hoffmann, Joachim Schreck, Manfred Wolter, unter Mitarbeit von Bernd Jentzs. Nachwort : Fritz Hoffmann.

EA dieser grossartigen Sammlung mit Beiträgen von : Johannes R.Becher, Bertolt Brecht, Albert Ehrenstein, Iwan Goll : Automammuts (Pseudonym : Iwan Lassang, p.106 - Schneemorgen p. 118, Litanei p. 136, Die Prozession p. 143, Ode à Berlin p. 168/169, Paris Brenntp. 196 à 214, Für eine neue Mythologie p. 225/226 -

Aufbau-Verlag Berlin und Weimar 1968

 

Das Aktionbuch, hrsg. von Franz Pfemfert, 1917 ) ; p.118 - Schneemorgen - " Die Aktion", 30 März 1917 ; p.143 - Die Prozession - " Dithyramben", 1918, das Gedicht erschien zuerst in einer erweiterten Fassung in : " Die Aktion", 29 Dezember 1917 ; p.168 - Ode an Berlin - " Der Eiffelturm", 1924 ; das Gedicht trägt den Entstehungsvermerk : 1918, p.196 - Paris brennt - Der Eiffelturm, 1924, das Gedicht trägt den Entstehungsvermerk : 1921 ; p.225 - Für eine neue Mythologie - Der Eiffelturm, 1924, das Gedicht trägt den Entstehungsvermerk : 1923 - Walter Hasenclever, Georg Heym, Jakob von Hoddis, Wilhelm Klemm, Rudolf Leonhard, Alfred Lichtenstein, Rainer - Maria Rilke, Ludwig Rubiner, René Schickele, Ernst Stadler, Georg Trakl, Franz Werfel, Alfred Wolfenstein, Paul Zech, u.v.a.

Verlag Berlin und Weimar (Aufbau) 1968

 

Cosentino Vincent J. : Walt Whitman und die deutsche Literaturrevolution

Walt Whitman und das expressionistische Jahrzehnt (U. a. Stadler, I. Goll) p.81 à 98

München, 1968

 

Europe revue mensuelle nov. dÈc. 1968 - n°475-476 numéro spécial : Surréalisme : Philippe Soupault, Maurice Bouvier - Ajam, Jacques Gaucheron, Raymond Jean, Roger Navarri, Franz Hellens, Rolland Pierre, Georges Dupeyron, Lucienne Rochon, Charles Bachat, Arlette Albert-Birot, Paule Plouvier, Claire Goll : Goll et Breton p. 109 / 110, fac-similé de " Surréalisme " n° 1 - Octobre 1924 Directeur Ivan Goll, collaborateurs : Guillaume Apollinaire, Marcel Arland, P. Albert-Birot, René Crevel, Joseph Delteil, Robert Delaunay, Paul Dermée, Jean Painlevé, Pierre Reverdy avec une illustration de Robert Delaunay, p. 111 à 126, Yvan Goll : préface à Mathusalem  (1920) p.127 /128 et préface à ses 2 surdrames " Les Immortels" (1920) p.128 à 130

 

Die neue Rundschau 79 - 1968:

Schaefer Dietrich: Yvan Goll, Malaiische Liebeslieder. (Ebenhausen 1967) p.139 à 142

 

Expressionismus als Literatur. Dietrich Schaefer: Iwan Goll (Zur Lyric) p. 426 à 436

Bern 1969

 

Expressionismus Lyric, von Martin Reso mit Silvia Schlenstedt & Manfred Wolter : Nachwort von Silvia Schlenstedt (700 p.)

Iwan Goll : Der neue Orpheus VII p.81, Der neue Orpheus p.114, Litanei zu Liebknechts Tod p.132, Klagen will ich p.361, Kriegsbeginn p.366, Lichtkorallen am Mund p.418, Noemi VI p.427, Mond p.432, Die tote Bürgerin p.436, Die Kindsmörderin 437, Fluch der Fabriken p.442, Der Streik p.484, Die Prozession p. 489, Die Pyramide p. 519, Ode an Berlin p.527, Paris brennt p. 532. Iwan Lassang : Die Fahne p.153, Der Panamakanal p.231, Die Automammus p.247, Litanei p.486,

Aufbau - Verlag Berlin und Weimar, 1969

 

Karin Rieser-Spriegel : Untersuchungen zum dramatischen Werk Yvan Golls.

Salzburg 1969, V, 211 pages - 4° (polycop. à la machine)

Salzburg, Phil. Diss. 1969

Caractères n°14 (sans date) Revue internationale de Poésie dirigée par Bruno Durocher.38 poètes :..Luc Bérimont...Jeanne Bessière...Raymond Datheil...Bruno Durocher...Yvan Goll, 4 poèmes publiés dans Neila : De toutes les reines de Tyr 12 vers, A l'heure de l'aurore 13 vers, Chant du soir 16 vers, La tragédie de l'automne a commencé 22 vers ; Franz Hellens, Abram Kroll, Jean Rousselot, Gaby Vinant., Wai-Lim-Yip …illustrations : Jeanne Bessière, Zendka Datheil, Sonia Delaunay, Abram Kroll, Jean Neuberth, Georges Visconti, Gaby Vinant - non paginée 150 p.

Editions Caractères, Paris, vers 1970 

 

Colloquia Germanica 1970. Schwandt Erhard: Mythische Selbstdarstellung in der Lyric Ivan Golls p. 232 à 247

 

Studien zu Germanistik, Anglistik u. Komparistik, Bd.5

Perkins Vivien : An iconographical study of Yvan Goll poetry.

Bonn : Bouvier 1970. VI, 198 pages - 8°

 

Publikation 21 - 1971. H. 5: Barbara Glauert : Als Deutscher bezeichnet: Ivan Goll zum 80. Geburstag. Über die Rückkehr seiner Werke nach Deutschland. p.9/10

 

Studia Germanica Posnaniensa 1  (1971).

Gruszkiewicz Jacek : Der expressionistiche Begriff " Menschheit " in den verschiedenen Fassungen des " Panamakanals " von Iwan Goll p.59 à 75

 

Horst Denkler, Gedichte der Menschheitsdämmerung.

Menz Egon : Ivan Goll " Der Panamakanal" (Interpretation) p.219 à 251

München 1971

 

Deutsche Gedichte von 1900 bis zur Gegenwart, Herausgegeben von Fritz Pratz.

Yvan Goll : Ode an der Herbst p.94, Schnee-Masken p. 268, Stunden p.270, Der Staubbaum p.336

Fischer Taschenbuch Verlag GmbH, Francfort sur le Main, Avril 1971, 1979, 1987

 

Schlocker Georges : Le cas Yvan Goll dans " L'Expressionnisme dans le théâtre européen "

1971 (pages 133 à 139)

 

Salzburger romanistische Schriften, 1

Karin Rieser-Spriegel.: Untersuchungen zum dramatischen Werk Yvan Golls.

München : Fink 1972. IV, 213 pages

 

Les Lettres Belges : Cahiers d'Analyse textuelle Tome 14

p.92 à 98 : Delcroix Maurice :La 8ème chanson malaise d'Ivan Goll

Liège 1972

 

Littérature française par Antoine Adam, Georges Lerminier, Edouard Morot - Sir.

Tome second : XIX ème et XX ème siècle : Claire Goll p.286, Yvan Goll p.229, 282.

Librairie Larousse, 1972.

 

Manfred Brauneck : Das deutsche Drama von Expressionismus bis zur Gegenwart

Iwan Goll : Methuselem oder Der ewige Bürger. (Mathusalem ou l'éternel bourgeois) Interprétation des Dramas von Rheinold Grimm und Viktor Zmegac p.82 à 94

Bamberg 1972

 

Glauert Barbara :Yvan und Claire Goll : Bücher und Bilder.

Katalog und Ausstellung vom 9 Mai bis 10 Juni 1973 (Mit zahlr. Abb.)

Gutenberg - Museum zu Mainz, 1973 (100 S.)

 

liberté, année 1974 - Numéro 94 (volume 16 numéro 4) juillet-août. directeur : jean-guy pilon.p.50 à79, Serge Fauchereau : Yvan Goll expressionniste et moderniste appliqué. [35]Montréal Québec)

 

Profit Vera Barbara : Death and the Poet [36] : Interpretations of Iwan Goll's late Poetry with a comprehensive and annoted Bibliography of the Writings by and about Iwan Goll.

The University of Rochester, Phil. Diss. 1974

Bern / Franckfurt : Peter Lang 1977. Bibliographie p. 121 / 201

 

Romanistisches Jahrbuch Bd. 25 - 1974 :

Pabst Walter: Yvan Goll und die Reise ins Nichts

 

Kreatives Literaturlexikon

Domin Hilde : ein tabuierter Dichter (Zu Iwan Goll Würdigung) p. 73 et 74

Starnberg 1974

 

Westermanns Monatshefte 1975 Heft 1. Domin Hilde : Mein Gedicht (Über Yvan Goll, Irrsal) p.48-49

 

Westermanns Monatshefte 1975 Heft 4

So war es (offener Brief über die Auseinandersetzung Iwan Goll / Paul Celan, Reaktion auf den Beitrag " Mein Gedicht", von Hilde Domin, die sich in Heft 1, 1975, mit einem Gedicht Iwan Golls beshäftigt hat. Lettre ouverte de Claire Goll adressée à la rédaction du Cahier mensuel " Westermanns " sur la polémique Goll - Celan) p. 76 à 80

 

Westermanns Monatshefte 1975 Heft 5.Jokostra Peter. Anmerkungen zu Claire Goll (Leserbriefe von Peter Jokostra, Wolfgang Haedeke und Kristof Wachinger zu den offenen Brief Claire Golls über die Auseinanderzetzung Iwan Goll / Paul Celan, Heft 4, 1975) p.6

 

Die Horen 20 (1975). Bergman Rudi : Orpheus Augen, poème pour Yvan Goll, F. 100, p.116

 

Berg Phyllis : Jüdische Themen und das Hiob Schiksal im Werke Yvan Golls

(331 pages tapées à la machine - Marbach - National Schillermuseum)

Cincinnati. Phil. Diss. 1976

 

Serge Fauchereau : Expressionnisme, dada, surréalisme et autres ismes [37]

Denoël, Paris, 1976

 

30 Mai 1977 : décès de Claire Goll [38]

 

Bibliographie des Revues et Journaux Littéraires des XIX ème et XX ème siècles par Jean-Michel Place et André Vasseur - Tome troisième (324 p.)

Ivan Goll : p.24-33-56-63-64-66-67-69-71-87-89-90-91-92-190-191-204-234-239-240-243-274 à 278-279-280 ; Claire Goll p.87-90-204-274-275.

Michel Carassou : Surréalisme p.274 à 277 - Manifeste du Surréalisme, 279, 280

Editions Jean-Michel Place, Paris 1977 

 

Lionel Richard : Encyclopédie de l'Expressionnisme : Peinture et Gravure, Sculpture, Architecture, Littérature, Théâtre, La Scène expressionniste, Cinéma, Musique. Traduit de l'allemand par J.J. Pollet, Lionel Richard, Claude Sebish et Chantal Simonin .

Editions Aimery Somogy, Paris 1978

 

Frankfurter Anthologie Bd.3 M. Reich-Ranicki.Lenz Siegfried : Alle Frauen der Erde. Abdruck und Interpretation des Gedichts " Orpheus " von Yvan Goll p.165 à 168

Frankfurt a. M. 1978

 

L'analyse textuelle :

Delcroix Maurice : La huitième Chanson Malaise d'Yvan Goll p.112/118

Liège 1978

 

Etudes Germaniques 34- 1979. Pretzer Lelio Anne : Einflüsse des franz. Surrealismus, des Avantgarde-Films, der Werke Yvan Golls auf Weiss Stücke Schatten des Körpers des Kutchers und Die Versicherung p. 261 à 275

 

Jean-Michel Palmier : L'Expressionnisme et les Arts -

1-Portrait d'une génération :

Yvan Goll p. 180 à 194 ( 358 p.)

2-Peinture, Théâtre, Cinéma (352 p.)

Editions Payot, Paris 1979 ( Publication du Centre de Recherche Erwin Piscator / Département d'Etudes des pays anglophones, Université de Paris VIII-Vincennes)

 

Yvan Goll, un poète, sa femme, ses illustrateurs.

Collection " Ecrivains et Terre Natale " . 350 exemplaires - 60 p. - 4°

Catalogue de l'Exposition, Musée et Bibliothèque du 22 novembre au 14 décembre

Saint-Dié des Vosges 1980

 

Abhandlungen zur Kunst - Musik - und Literaturwissenschaft Bd.321. Parmée Margaret: Ivan Goll: The developpement of his poetic themes and their imagery.

Bonn: Bouvier 1981. VIII, 352 p.

 

Etudes Germaniques 37 (1982). Claudon F.: Margaret A. Parmée, Ivan Goll, the developpement of his poetic themes and their imagery, Bonn.1981, p. 92

 

The German Quarterly 56 (1983). Reed Eugene Eliott: Margaret A. Parmée, Ivan Goll: The developpement of his poetic themes and their imagery, Bonn.1981, p.520-521

 

Schlenstedt Sylvia : " Actes du Colloque URL n° 5 à l'Université de Provence"

5 - 7 Mai 83 (p. 259 à 270)

Editions du C.N.R.S. Paris 1983

 

Wer schreibt, handelt. Strategien und Verfahren literarischer Arbeit vor und nach 1933

Schlenstedt Sylvia: Einsamer - Mittler - Zeuge. Iwan Goll zwischen Ende der Zwanziger Jahre und 1936 p. 410 à 449

Berlin, Weimar 1983

 

Nino Frank : 10. 7. 2. et autres portraits Souvenirs [39]

Maurice Nadeau / Papyrus, 1983 (360 pages)

 

Horst Eberhard : Geh ein Wort weiter - Aufsätze zur Literatur :

Heimat im Gedicht, Yvan Goll (Würdigung) p. 156 à 161

Düsseldorf 1983

 

Auswahl 84: Neue Lyrik. Neue Namen.

Ziemer Gudula: Das Mahagonipferd " Für Iwan Goll "

Berlin 1984.p.125-128

 

Stuttgarter Arbeiten zur Germanistik n°135.

Philipps James: Yvan Goll and Bilingual Poetry.

Stuttgart: Akademischer Verlag Hans-Dieter Heinz 1984. 327 p.

 

Frankfurter Anthologie Bd.9 in Marcel Reich-Ranicki Anthologie:

Schramm Godehard: Die traurig machende Furcht (interpretation des Gedichts In uralten Seen von Yvan Goll) p.147 à 150

Frankfurt a. M., 1985

 

Der Literat 22 (1985) : Klaus Rainer " Wir hatten kein Haus wie die andere " p 41

 

Valentin Jean-Marie : " Das neue Drama sei enorm " !

Surréalité et Grotesque dans le Théâtre d'Ivan Goll, p.82 à 96

Etudes Germaniques 43 - Janv-Mars 1988

 

Pouthier Pierre-Georges : Yvan à Claire, Yvan an Claire, Yvan to Claire.

Studien zur Thématik und Symbolik der " Claire-Lyric "Yvan Golls. 308 pages - 8°

Peter Lang, Fankfurt am Mein, Bern, New-York, Paris 1988

 (Europaïsche Hochschulschriften. Reihe 13. Bd. 125)

 

Der Literat 30 (1988) : Tilly Boesche - Zacharow :

Der endlose Streit um " Die schwarze Milch " . Paul Celan im Zwielicht zwischen Inspiration und Plagiat (sur la relation entre Paul Celan et Yvan Goll à travers Claire Goll) p.100 à 102

 

Deutsche Exilliteratur seit 1933 :

Weissenberger Klaus : Iwan Goll - New York 1939-1947

(Würdigung mit Schwerpunkt auf den Exiljahren in New-York)

Bern 1989 (Bd. 2- T.1, p.238 à 259)

 

Quadflieg-Iwan Goll : Der Neue Orpheus, eine dithyrambe. Dazu sieben Orphische Hymnen.mit 7Original-Graphiken von Roswitha Quadflieg.

Einband von Christian Zwang, (140 ou 185 Ex.) Gr.8°, 50B..

Raamin-Presse, Hamburg 1989

 

Jean Jacques Thomas : La langue La Poésie, essais sur la Poésie française contemporaine . Michel Leiris, Yvan Goll : " Touristes, nous nous sommes promenés". p. 19à 34

Presses Universitaires de Lille 1989 ( 189 p.)

 

Adrien Finck : Littérature alsacienne. XX siècle / Elsässische Literatur. 20. Jahrhundert En collaboration avec Maryse Staiber, Dominique Huck, François Schaffner, Jean-Paul Sorg. Préface : Pierre Deyon.

Strasbourg 1990

 

Henri-Pierre Roché : Carnets p.338 (Yvan Goll et sa femme)

Editions André Dimanche, Marseille, 1990

 

Drama und Theater der Jahrhundertwerde.

Sauerland Karol : Figurinen und Figurinenhaftes bei Oskar Schlemmer und Iwan Goll;

Ausfürlich zu Iwan Golls Stück " Methuselem oder der ewige Kleinbürger "

Tübingen 1991 p.139 à 150

 

Yvan Goll : L'homme et l'écrivain dans son siècle.

Commissaire de l'exposition, Albert Ronsin, Président de l'Association des Amis de la

Fondation Yvan et Claire Goll. Choix des illustrations et maquette du Catalogue : Daniel Grandidier, Conservateur du Musée Municipal (articles d'Albert Ronsin, Rémy Colombat, Aimée Bleikasten, Liliane Meffre, Jean - Marie Valentin, Philippe Brun, et bibliographie par Armelle Sprösser - Prou. Catalogue illustré de très nombreuses photographies, de gravures, de compositions en couleurs - 84 pages - 8°)

Musée de Saint-Dié des Vosges 1991

 

Passauer Pegasus 9 (1991) H. 17

Reimer Doris : " Ich bin das Dunkle, das Du fliehen musst "

Paula Ludwig an Iwan Goll in ihren Briefen (1931-1940) und Gedichten, p.22 à 31

 

Jacques Eladan : Poètes juifs de langue française, Anthologie : André Spire, Gustave Kahn, Max Jacob, Ivan Goll : p.113 à 118 Tes cheveux sont le plus grand incendie.., Albert Cohen, Tristan Tzara, Claude Sernet, Bruno Durocher, Claude Vigée, Jacques Eladan, Gilles Sebag......

Noël Blandin, Paris, 1992

 

Encyclopédie de l'Expressionnisme : Peinture et Gravure, Sculpture, Architecture, Littérature, Théâtre, La Scène expressionniste, Cinéma, Musique

Lionel Richard Traduit de l'allemand par J.J. Pollet, Lionel Richard, Claude Sebish et Chantal Simonin, broché. Nouvelle édition.

Somogy Editions d'art, Paris 1993

 

Deutschsprachige Exilliteratur seit 1933. Band 2 : New-York. Herausgegeben von John Spalek und Joseph Strelka. Sylvia Schlenstedt : Iwan Goll (Bibliographie ab 1933. Primär und Sekundärliteratur in Deutschsprachige Exilliteratur seit 1930 pages 517 à 528

Francke Verlag im K.G. Saur Verlag - Bern - 1993

 

Yvan Goll (1891 -1950) Situations de l'écrivain, Etudes réunies par Michel Grunewald et Jean-Marie Valentin.: Maryse Staiber /Adrien Finck : Yvan Goll et la Littérature alsacienne - Charles Fichter : Un esprit allemand a recours aux temps bibliques - Michel Grunewald : Yvan Goll, les Français, les Allemands, les Européens (1918 - 1934) - Albert Ronsin : Yvan Goll et André Breton, des relations difficiles - Liliane Meffre : Yvan Goll et Carl Einstein - Henri Béhar : Regards sur Yvan Goll et les avant-gardes - Remy Colombat : Yvan Goll ou l'expressionnisme contrarié - Philippe Brun : Yvan Goll à la recherche d'une nouvelle théorie poétique .Aimée Bleikasten : Traumkraut ou le secret des mots .Jean-Marie Valentin : Le théâtre de Goll et sa modernité .Jeanne Lorang : Yvan Goll et l'attrait des arts mineurs. Isabelle Bedouelle : Repères bibliographiques. 236 p.

Collection " Contacts", Série II - Gallo-germanica. Volume 12

Peter Lang, Editions scientifiques européennes,

Bern, Berlin, Frankfurt / M., New-York, Paris, Wien, 1994

 

Offene Gefüge.

Reichel Edward: Yvan Goll als Romancier - in Frankreich und in Deutschland. Ein weisser Fleck der Germanistik und Romanistik: Seine Paris-Berlin Trilogie p.471-487

Tübingen 1994

 

Allmende 14 - 1994 n° 42/43. Stoeckli Rainer: Zwölf Gedichte aus " Hahns Stunde ". Iwan Goll p.145/149

 

Les Ecrivains de la Négritude et de la Créolité sous la direction de Simone Dreyfus et Edmond Jouve 474 p., Jean Bertho : Yvan et Claire Goll, deux grands poètes européens, cosmopolites et chantres de la négritude p.241 à 264

Les Colloques de l'A.D.E.L.F.:65, rue Labrouste - 75015 Paris -

Sepeg international, Agence de Coopération Culturelle et Technique-1994

 

Christian Janicot : Anthologie du Cinéma invisible

100 Scénarios pour 100 ans de Cinéma : Audiberti, Apollinaire, Céline, Cendrars, Claudel, Cocteau, Dali, Desnos, Döblin, Gide, Yvan Goll : La Chaplinade ou Charlot poète p. 298 à 304 - précédé d'une notice de Jean Bertho, Klein, Maïakowski, Perec, Picabia, Prévert, Romain Rolland, Saint-Exupery ....

Gr. in -4, 672 p.

Arte - Editions Jean-Michel Place, Paris 1995

 

Ernesto Grassi, Ohne Hass und Fahne - No Hatred and no Flag - Sans haine et sans drapeau. Poèmes de guerre au XXe siècle : p.107 à 112, 164-165 Ivan Goll Rowohlt avec la collaboration de Walter Hess, Hamburg (s.d.)

 

Jahrbuch zur Literatur der Weimarer Republik 2. Untersuchungen zur deutschen Literaturgeschichte VI, Bd. 74.

Faehnders Walter : Ullmaier Johannes: Yvan Golls Gedicht "Paris brennt". Zur Bedeutung von Collage, Montage und Simultamismus als Gestaltungsverfahren der Avant-garde. Mit einer Edition der Zagreber Erstfassung von 1921. p.272-273

Tübingen, Max Niemayer Verlag, 1995.

 

Yvan Goll : Die Lyrik (in vier Banden) – Herausgegeben und kommentiert von Barbara Glauert-Hesse [40]

B.1 - Frühe Gedichte 1906 - 1930 (414 p.)

B.2 - Liebesgedichte 1917 - 1950 (660 p.)

B.3 - Jean sans Terre - Johann Ohneland (368 p.)

B.4 - Späte Gedichte 1930 - 1950 (564 p.)

Argon Verlag GmbH Berlin - 1996

 

Literarische Abenteuer : Michael Khotes : Yvan Goll der vogelfreie Sprachartist, (avec une photo) p. 111-120

Frankfurt 1996

 

Frankfurter Anthologie Bd.20 in Marcel Reich-Ranicki Anthologie:

Perels Christoph : Eiffelturm und Lindenbaum.: Zu dem Gedicht "Electric" von Yvan Goll p.121 à 124

Frankfurt a. M., Leipzig 1997

 

Dimension 2 Volume 4 Number 2, May 1997

Contempory German-Language Literature

 (3 numéros par an, bilingue page de gauche en allemand, page de droite en anglais))

Literary Texts by Max Riccabona, Paula Ludwig, Ulrike Längle, Jürgen Benvenuti, Ivan & Claire Goll p.236 à 243 (Gedichte aus Zehntausend Morgenröten, translated by Nan Watkins, Barbara Frischmuth, Gerhard Roth, Robert Schindel, Gert Jonke, Friederike Mayröcker, Evelyn Schlag, C.W. Aigner, Zafer Senocak, Peter Constantine.

Ingo R. Stoehr, Editor, Kilgore, Texas, U.S.A.. 1997

 

Mathias Müller Lentrodt : Yvan Goll : Poetik für eine brennende Welt

Zonen der Poetik Yvan Golls im Kontext der europaïschen Avantgarde

Collection Contacts - Gallo-germanica . 23 Peter Lang . 1997

 

Eric Robertson and Robert Vilain : Yvan Goll - Claire Goll : Texts and Contexts

(Internationale Forschungen zur Allgemeinen und Vergleichenden Literaturwissenschaft 23)

Amsterdam/Atlanta, GA 1997 . VI? 249 pages

 

Yvan Goll (1891-1950) Poète Européen des Cinq Continents :

Introduction d'Albert Ronsin .

Etudes :

- Albert Ronsin : Yvan Goll, "l'Homme à tiroirs" dans la littérature européenne du XX ème siècle, p. 13 à 45

- Robert Vilain : Horizons urbains : la poésie d'Yvan Goll et la ville p.47 à 56

- Nan Watkins : Soleils Jumeaux ; Yvan et Claire Goll en Amérique p.57 à 63

- Barbara Glauert-Hesse : L'œuvre d'Yvan Goll dans l'espace germanophone : ses éditeurs, ses maisons d'édition . p.64 à 73

Répertoire des oeuvres .

Cette publication de 212 pages, avec de nombreuses photos et reproductions est un bilan sur Yvan Goll à l'occasion de l'exposition "Yvan Goll (1891-1950) Poète Européen des Cinq Continents" à la Mairie du VI ème arrondissement Paris, 2 juin / 4 juillet 1999.

Saint-Dié des Vosges, Société des Amis de la Fondation Yvan et Claire Goll 1999

 

Geneviève Latour, avec la complicité d'Arlette Albert-Birot [41] :

Les Extravagants du Théâtre de la belle époque à la drôle de guerre

Avant-propos de Jean Tibéri, Maire de Paris . 349 pages

Yvan Goll p.133 à 141, 178, 190, 211, 213

Paris bibliothèques Editions, Paris MM (2000)

 

Barbara Wiedeman : Paul Celan - Die Goll - Affäre -

Dokumente zu einer " Infamie "(925 s.)

Suhrkamp Verlag Frankfuhrt am Main 2000

 

 

 

 

 Fin provisoire

 


[1]établie par Jean Bertho,  qui croit avoir élucidé les raisons du choix du pseudonyme:  Goll.

 On peut consulter à la bibliothèque de la ville de Saint-Dié des Vosges les éléments cités de sa biographie qui sont répertoriés:  Ms 584 G FF 83-84-85-86-87 ; toute l’oeuvre de Goll écrite en français a été léguée par Claire Goll à Saint-Dié des Vosges et l’oeuvre allemande se trouve au Schiller-National Museum (Deutsche Literaturarchiv) à Marbach (Allemagne)

[2] La traduction de Traumkraut, " L'Herbe du Songe ",  ne paraîtra aux Editions Caractères qu’en 1971 avec une traduction signée Claire Goll et Claude Vigée (édition de luxe,  90 exemplaires numérotés avec deux lithographies de Sonia Delaunay) ; la traduction de Abendgesang (Claire Goll) paraîtra sous le titre " Neila" en 1961 aux Editions Caractères,  avec un frontispice de Sonia Delaunay (Mihalovici mettra en musique quatre de ses poèmes). Une édition de luxe,  illustrée par Miro (200 exemplaires numérotés) " Bouquet de rêves pour Neila" paraîtra chez Mourlot en 1967.

[3] Letzte Nächte parait sous la signature de Lassang  mais Paul Raabe attribue ce texte à Richard Huelsenbeck ( Bio-Bibliographischer Anhang zu den Jahrgängen 1915-1918 Aktion )

 

[4]avec un commentaire de Paul Raabe

[5] " Tremblent encore entre mes mains les menus feuillets que m’envoie de Suisse un ami inconnu.

Et résonnent au tréfonds de moi-même,  en écho joyeux,  les cris attendus,  les paroles aimées — à Moi aussi:  

 “Mon coeur est grand comme l’Allemagne et la France réunies,

 Il est troué par les balles du monde entier.”

Geste fraternel,  d’hommes à hommes,  notre dernier cahier de la quatrième série

— ultime série de guerre!  — sera ce florilège unique encore,  bouton frêle que suivront bientôt

— nous l’espérons fermement — d’innombrables floraisons. Bouton frêle et unique encore,  mais si riches d’espoirs et que nous veillerons si amoureusement.

 Des prétextes pour accomplir ce geste?  Aucun.…Nul besoin. Nous avons trop de raisons.

Poètes d’Allemagne,  ô frères jadis inconnus,  enfin connus,  nous sommes des hommes tout simplement. Et tout heureux de trouver devant nous des hommes,  nous vous tendons nos mains fraternelles et vous donnons une étreinte loyale,  d’homme à homme.

 Poètes d’Allemagne,  ô frères enfin connus!  

 M.W.

[6]" C’est la nuit Européenne. Les peuples marchent à tâtons. Forêts de méfiance. Broussailles du mensonge. Et les précipices du meurtre,  les gouffres de la maladie et de la faim

 A qui s’en remettre,  si ce n’est au Poète,  le Nouvel Orphée!  Qui,  sinon lui,  imposera le silence aux chacals de la civilisation et entraînera les brutes montées sur rails de canons vers les horizons du Grand Printemps de l’humanité?

 Entendez-le,  hommes de la terre:  le chant de son âme éternelle auréolera vos fronts assombris. Ah,  je sais bien,  vos propres frères,  vous les bannîtes,  les aigles de la liberté,  vous n’en vouliez voir l’ombre dans la cage étroite de vos frontières.

 Or comment boucher plus longtemps vos oreilles épaisses à la voix cristalline du poète,  qui est l’enfant d’un nouveau siècle?

C’est votre propre voix intérieure. Vainement vous irez encore vous retrancher dans les bas-fonds du terrain ensanglanté:  elle vous poursuit comme une cloche folle à travers la nuit et les bombardements.

Cette cloche est suspendue sur l’Europe entière:  inutile de la fuir. Inutile aussi de vouloir la détruire:  il faudrait escalader le ciel de feu,  et vous vous y brûleriez l’âme et le coeur.

Vous ne lui échapperez point!

 Ah,  mais c’est un son étranger!  Frères,  c’est un chant de l’ennemi. Malheur à lui!  direz-vous. Mais il chante,  le Poète,  le " Vates ",  l’homme éclairé,  et il érige un dôme en granit gothique!

 Quel ennemi donc,  mes frères?  J’entends sa voix,  je l’entends qui pleure le meurtre de ses pères et de ses fils. C’est l’ennemi de votre malheur,  c’est votre ami!

 Attendez encore un instant,  ne fermez point la page,  ayez foi en l’Homme qui parle à l’Homme. Ecoutez une strophe seulement,  un instant seulement,  moins long que quand vous attendiez le train des blessés,  et vous vous jetterez en sanglotant dans les bras de celui,  qui n’a plus de visage,  plus de bras ni de jambes:  mais son coeur pour pleurer avec vous.

 Ah,  vous qui fûtes sourds pendant si longtemps:  quand ils chantèrent dans un désert,  il vous fut impossible de les entendre car la caravane des armées passait,  passait et tuait leurs voix.

 C’était là-bas comme chez vous. Les poètes allemands restèrent seuls dans la clameur. N’est-il pas grand temps que tu les recueilles,  Peuple-Victoire?  N’est-il pas temps,  que tu saches,  que lors de la bataille de la Marne,  un soldat allemand s’écria tout haut et fit insérer en Septembre 1914,  dans la revue " Die Aktion ",  en plein Berlin:  

 Mon coeur est grand comme l’Allemagne et la France réunies!

 Il est temps,  Christ-Français,  que tu embrasses l'Allemand-Judas. Le Messie,  mon frère,  frappe tous les jours à ta porte. Il est temps,  Homme,  que tu le reconnaisses et le bénisses!

 Ouvre!  Aime!  Souris! "

 Ivan Goll

[7]La version française du Requiem (par Goll) n'existe pas en intégralité.

[8]Dans le livre de souvenirs de Claire Goll " La poursuite du Vent " paru chez Olivier Orban,  Paris 1976,  p.113 " …L’ennemi n’a pas de cœur! " claironnait le Commissaire de police en faisant irruption dans notre chambre … " Vous insultez nos morts,  vous les tuez une seconde fois. " puis il regarda Goll dans les yeux. " Et d’abord êtes-vous vraiment français? " Tous les exemplaires saisis furent mis au pilon …

[9]petite anthologie de textes datants de 1914,  faisant l’éloge de femmes:  Mme Caillaux,  Hélène Dombrowski,  Charlotte Hartmann,  Edith Hilge,  Else Lasker-Schuler,  Frida Lehmann,  Henny Lotz,  Agnès Miegel,  Liane Monsalvat,  Asta Nielsen,  Pella Pott,  Martha Vogeler,  Hedwig Warmbier …

[10]L'anthologie du lyrisme expressionniste allemand qui sert de référence. Goll,  Stadler et Schickele y représentent L’Alsace - Lorraine ; p. 292 la note biographique suivante:  “ Iwan Goll hat keine Heimat:  durch Schicksal Jude,  durch Zufall in Frankreich geboren,  durch ein Stempelpapier als Deutscher bezeichnet ”.

[11] cette anthologie parait sensiblement en même temps que:  Les Poètes contre la guerre  (24):  avec une introduction par Romain Rolland:  René Arcos,  Georges Bannerot,  Charles Baudouin,  Georges Duhamel, Edouard Dujardin,  Louis de Gonzague Frik,  P.J. Jouve,  Marcel Martinet,  Maurice Pottecher,  Georges Pioch,  Jules Romains,  Jean de Saint-Prix,  Henriette Sauret,  Charles Vildrac …

Editions du Sablier,  Librairie Kundig,  Genève, mars 1920

[12]Yvan Goll et Paula auront une liaison qui durera de 1931 à 1939 ; elle écrira pour lui " Dem dunklen Gott " qu’il préfacera,  et lui " Chansons Malaises " qu’elle illustrera .dans une édition numérotée devenue rarissime. Claire Goll supportera très mal cette longue liaison ; sa tentative de suicide dans la nuit du 23 juillet 1938 empêchera Yvan de la quitter et de partir avec Paula (voir lettre d’adieu de Claire dans Meiner Seele Töne p.232-233)

[13] “ … Pour découvrir dans des pays inconnus les véritables valeurs,  c'est aux poètes,  qui sont des prophètes,  qu'il convient de s'adresser en premier lieu. L'art entrevoit les formes de la vie de la même façon que nous regardons cette mappemonde,  qui est là,  à côté de l'encrier et du calendrier journaliers.

 La dernière vérité à laquelle nous puissions atteindre,  c'est l'art qui nous l'offre. Il découvre son ombre à côté des réalités,  qui ne brillent qu'extérieurement. Fions-nous à lui!  Nous entrerons plus vite dans l'âme des peuples par la fenêtre que l'art nous ouvre que par les portails majestueux,  telles que les sciences et la politique.

L'artiste incarne la conscience du monde:  aussi est-il partout dans le monde. Il est mathématiquement certain que les poètes de contrées et de langues entièrement différentes se retrouvent tous dans un même et unique idéal:  la Vie vraie et palpitante

.…L'histoire n'a jamais rien fait qui pût nous rendre un peu plus heureux. Nous ne voulons pas lire des grammaires d'idées,  mais des poèmes de vie.

La guerre a eu ses répercussions jusqu'au plus lointain Groenland. Les cinq continents en sont ébranlés. Et les suites du désastre sont partout les mêmes. Lentement,  lentement,  les peuples se ressaisissent,  mais sûrement. Un grand mot est écrit au fronton de tous les pays:  JEUNESSE

…Découvrir la vie quotidiennement régénérée:  voici votre tâche,  jeunes poètes du monde. Energie et bonté:  ces essences primordiales de l'existence,  chantez-les!  Et pas de sentimentalité:  évitez le mensonge de toutes les trivialités.

 Aujourd'hui,  après 1920,  nous exigeons de celui qui prétend être la bouche de son peuple,  qu'il dise des mots de vérité et qu'il donne des baisers de sincérité. Qu'il soit un Frère du monde,  avec toutes les responsabilités qui en découlent. Nous lui demandons de créer de la vie,  et nous répudions tout retranchement dans un Moi pudique,  tout symbolisme nuageux,  tout romantisme fat,  tout breuvage fade aux crépuscules framboisés.

… Le poète est prophète:  c'est ce que depuis des siècles il avait oublié.

…D'Italie est parti le premier cri,  assez strident,  pour faire lever la tête à l'Europe engourdie. Bien qu'il ait été vite à bout de souffle après sa première envolée en aéroplane,  le futurisme garde encore le titre de champion de la poésie moderne. Il a été imité partout. En France le phénomène sismique a été enregistré par des esprits récepteurs très fins,  peut-être même un peu trop fins,  qui ont plutôt insisté sur les détails

que sur les grandes formes de l'ensemble. Seul le surréalisme a été un salubre parfum contre les pestes qui montaient des champs de bataille et des comptoirs d'importation.

Dans les pays germaniques:  pareille angoisse dégénérant en lutte agressive,  en crise farouchement révolutionnaire. Là,  le réveil est si rapide qu'on n'a pas le temps de résoudre les questions de forme ; tout l'intérêt se concentre sur cette idée obsédante:  liberté. Aussi l'expressionnisme n'a-t-il pas même abouti à une forme d'art:  il ne fut qu'explosion,  geste,  crampe:  un bras convulsé dressé vers le ciel.

…Mais certains peuples profitent profondément de cette secousse spirituelle,  qui ébranle en ce moment l'Europe:  ce sont les pays presque sauvages,  dont le sang commence à peine à s'éveiller,  un sang neuf,  pur,  fort,  incandescent. Les Tchèques,  les Yougoslaves,  les Hongrois ont une poésie autrement jeune,  autrement vigoureuse et audacieuse que nos pays de civilisation surannée. C'est chez eux qu'on ira un jour puiser de la puissance. Ils sont les nègres d'Europe,  dont nous avons besoin.

Et puis,  près d'eux,  il y a les Mongols,  les jeunes Russes qui,  dans leur poésie,  se réclament de la barbarie la plus féroce,  et qui montrent leurs grimaces jaunes aux nations-snobs,  quand elles viennent les toucher avec des gants beurre-frais.

…… je n'ai point voulu présenter ici un catalogue complet,  objectif,  documenté de toutes les poésies du monde:  un tel travail exigerait trente ans d'effort,  et non trois ans comme celui-ci …

Ce n'est qu'à Paris,  au coeur du monde,  que la première base d'une Anthologie Mondiale pouvait être établie ; et ce qui excusera toutes les imperfections de ce livre,  c'est qu'il n'est que le premier essai de réaliser,  dans le plus petit espace possible,  une collaboration simultanée de toutes les races intéressant tous les individus.

 Paris,  21 juillet 1922.

 

[14] " Ivan Goll, Né le 21 mars 1891

 " Le monde moderne inspire Ivan Goll qui,  par saccades,  par bonds imagés,  découpe et reconstruit le grand bazar où nous vivons. Cet Alsacien,  qui a fait de Montparnasse sa seconde patrie,  est un esprit cosmopolite. Soucieux de toutes les littératures,  il est l’auteur d’une anthologie poétique des Cinq Continents'1923). L’Alsace,  dit-il volontiers,  était un corridor pleins de courants d’air entre l’âme de la France et l’esprit allemand qu’enseignaient les écoles. " Qui de ma génération n’y a pas contracté une bronchite? "

 Dés 1912 son Canal de Panama était un hymne à la fraternité des races. Ses Elégies Internationales expriment en 1915 l’horreur de la guerre. Son Requiem pour les Morts de l’Europe paru en allemand en 1916 se termine par un hymne à la paix. Il a traduit sous le titre Le Coeur de l’Ennemi (Les Humbles 1919) des poèmes d’écrivains allemands exprimant des sentiments analogues " .

'Il y a de nombreuses Editions de cette Anthologie, pas moins de 29 en quatre années et la pagination est alors différente).

[15]Czacky illustrera deux poèmes de " L'Ignifère " de Claire Goll en 1967,  Editions Jean Petithory.

[16] I. G.: " Les lilas ont déteint sous la pluie "

 C. G.: " Où que tu sois "'Poèmes d'Amour),  ces deux poèmes en français avec d'infimes variantes

[17]En 1923,  un écrivain,  M. Ivan Goll a fait paraître une " anthologie mondiale de poésie contemporaine " . Il a mis là 150 poètes originaires de tous les pays:  Etats-Unis,  Grande-Bretagne,  Irlande,  France,  Belgique,  Italie,  Espagne,  Catalogne,  Amérique du Sud,  Grèce,  Roumanie,  Allemagne,  Autriche, Hollande,  Suisse,  Suède,  Norvège,  Danemark,  Hollande,  Russie,  Pologne,  Hongrie,  Tchécoslovaquie,  Yougoslavie,  Japon,  Chine,  Indes,  Turquie,  Arménie...

Toutes les races sont représentées,  jusqu'aux Indiens d'Amérique,  jusqu'aux nègres africains. La race juive étant la plus " mondiale " y occupe une belle place.

Il est remarquable que notre époque,  au début du XXè. siècle ait fait naître à la conscience une littérature d'esprit européen,  voire eurasiatique et même mondial.... en général les poètes cosmopolites,  internationalistes,  mondiaux (comme on voudra les appeler) s'attachent plus au fond qu'à la forme du vers,  — ou plutôt ils cherchent à donner,  à cette forme un caractère aussi universel que possible,  c'est à dire transmissible,  assimilable aux lecteurs et traducteurs de partout.....certains de ces poètes exalteront la vie pour elle-même,  la vie diverse,  grouillante,  vue dans la variété du panorama,  dans le vertige du cinéma. Quelques uns,  reprenant les vieux rêves de fraternité,  embrasseront le monde entier sur leur cœur.....

A la place du patriotisme enterré,  l'esprit de race prend relief,  se dresse et clame chez quelques juifs ; et l'âme de l'antique Israël,  trempée par tant de siècles,  est comme un lien solide et ténu,  une fibre vivante qui traverse et unit les tronçons dispersés du cosmopolitisme littéraire.

p.314: ...Aujourd'hui,  nous ne saurions nous charger de les définir et de les étiqueter un à un,  car nous voyons des dadas de ce matin qui sont des surréalistes ce soir,  et nul ne peut dire ce qu'ils seront demain. Pour ne pas gêner leur liberté d'évolution,  contentons - nous de les classer seulement par ordre alphabétique,  et de nommer ici les plus entreprenants d'entre eux:  Pierre Albert-Birot,  Louis Aragon,  Jacques Baron,  André Breton,  Joseph Delteil,  Paul Dermée,  Paul Eluard,  Ivan Goll,  Francis Picabia,  Philippe Soupault,  Roger Vitrac.

 

[18] " front du développement du travail créateur et de la lutte pour l’avenir ", cent cinquante collaborateurs liés à l’expressionnisme, au dadaïsme, cubisme, constructivisme, Bauhaus, surréalisme ont contribué à cet Almanach, édité par un groupe tchèque avant-gardiste.

Extraits de la contribution de Goll:

 " L’Art en ce moment n’a pas droit de cité " ... " Attention au succès! C’est le pire qui pourrait nous arriver. " ... " L’Art auquel nous travaillons, balbutie... les grands extrémistes sont fatigués " ... " Moi je suis un poète... le poète est un anachronisme " .

[19] Déjà paru en 1920 dans Die Freude

 

[20] " par l'outrance clownesque,  la fantaisie d'Ivan Goll provoque aisément le rire ; on ne saurait le situer trop près d'un Max Jacob,  d'un Cocteau sans doute,  mais surtout il réussit assez facilement à introduire dans le développement lyrique les procédés brusques et enfantins de quelque film cinématographique " .

[21] Cinq poèmes en allemand:  Fremd et Grammatik der Gefühle p.219,  Liebesgedicht p.259,  Vision den toten Vaters p.290,  Weltbürgers Wanderlied p.207.

[22] Yvan Goll dirige et préface la section française. Dans une lettre datée du 15 décembre 42:

 " Mon cher Clark,  

 Pour en revenir à tes traductions pour ladite anthologie,  pourrais-tu m’envoyer le plus tôt possible,  au choix les poèmes de Valéry Larbaud,  Max Jacob,  Jammes,  Apollinaire et Cocteau .

 Je ne sais pas si ton choix correspondra toujours à celui de Klaus Mann. Je sais par ex. qu’il aimerait avoir de Cocteau,  des extraits de Plain-Chant,  et tout particulièrement les numéros des pages 212,  213,  218,  221 de l’édition NRF 1924. Je ne pense pas que tu l’aies sous la main. Mais je pourrais te copier les textes,  très courts d’ailleurs,  si tu acceptes de traduire de nouveaux poèmes en dehors de ce que tu as déjà.

 Il n’est pas certain que toutes tes traductions seront prise:  il faut avant tout que les poèmes datent autant que possible d’après 1920.

 Bien des choses de nous deux pour vous deux. " .

Il existe une version française avec quelques variantes de cette introduction à Saint-Dié(Ms 553 G/ 110 à 116)

[23] Tristan Thor sera le dernier pseudonyme pris par Goll ; sans aucun doute par similitude avec celui de Tristan Torsi choisi pour son premier recueil de poèmes,  “ Films”,  paru en 1914.

Goll qui était chez sa mère,  à Metz,  alors que Claire est en cure à Challes-les-Eaux,  y prend un mauvais coup de froid ; le 21 Septembre 1948,  Claire le fera hospitaliser d'urgence à l'Hôpital civil de Strasbourg. Il restera plusieurs mois dans la salle 121 dont les 17 lits sont occupés et où l'on n'entend parler qu'allemand. Le mercredi 15 décembre 1948,  Goll pourra,  à 12 heures,  écouter une émission de Radio Strasbourg consacrée à sa poésie. Le 14 janvier 1949,  il quittera l'Hôpital,  emportant des liasses de feuillets de notes,  la plupart des poèmes en langue allemande qui,  excepté les 5 parus dans Das Goldene Tor et qui seront repris dans Traumkraut, les autres ne seront publiés qu’après sa mort dans Abendgesang.

 

[24] " mais toute puissance des formes, du contour, du chiffre et de la substance des choses."

[25] " Il faut ranger dans ces amants de " l'impossible pureté " des poètes aussi différents que Yvan Goll et Alain Bosquet. Le premier qui vient de mourir (1) a été mêlé à toute l'histoire de la poésie de ces trente dernières années ; surréaliste sans orthodoxie,  épris de toute chose étrange,  alchimiste du verbe et magicien appliqué qui se mouvait dans l'insolite avec une aisance parfaite,  c'est une sorte de Gérard de Nerval moderne qui n'a jamais trouvé plus purs accents que dans ses Poèmes d'Amour écrits à deux voix,  avec sa femme Claire Goll (2),  dans ses simples chansons de Jean sans Terre et dans Les Cercles magiques parus un an après sa mort,  où,  sous la préciosité de certaines images,  c'est la voix d'un grand poète que l'on entend traduire le cheminement de la faucheuse dans les viscères de l'homme " ....

 (1) notices bibliographiques détaillées d'Yvan Goll

 (2) idem de Claire Goll

 

[26]La Société des Amis d’Yvan Goll fut fondée en 1952:  ; parmi ses membres en Europe:  

- France:  Jules Romains,  Président ; Hans Arp,  Gaston Bachelard,  Jean-Louis Barrault,  Alain Bosquet,  Marcel Brion, Princesse Marguerite de Broglie,  Marc Chagall,  Sonia Delaunay,  Raoul Dufy,  Pierre Emmanuel,  Robert Ganzo,  Léon-Gabriel Gros,  Valentine Hugo,  Edmond Humeau,  Pierre-Jean Jouve,  Fernand Léger,  Madame René Mayer,  Marcel Mihalovici,  Darius Milhaud,  Pablo Picasso,  François Poulenc,  la Duchesse de la Rochefoucauld,  Jean Rousselot,  Pierre Seghers,  Michel Seuphor…

- Suisse:  Ossip Kalenter,  Thomas Mann,  Gilbert Trolliet,  Franz Vetter,  Werner Weber …

- Belgique:  Pierre-Louis Flouquet,  Arthur Haulot.

- Italie:  Lionello Fiumi,  Alberto Moravia.

- Allemagne:  Hans Bender,  Günther Bleisch,  Günther Blöcker,  Helmuth Braem,  Hans Dohrenbusch,  Prof. Hugo Friedrich,  Dr Adolf Frisé,  Rudolf Hagelstange,  Wolfgang Hennig,  Dr Kurt Hohoff,  Egon Holtusen,  Thilo Koch, E. Laaths,  Walter Lennig,  Max Niedermayer,  Carl Orff,  Wolfgang Rothe,  Heinz Winfred Sabais,  Mme S. von Schoen,  Dr Karl Schwedhelm,  Helmut Uhlig,  Hans Maria Wingler,  Friedelind Wagner.

- Amérique du Sud:  Paulo Duarte,  A. Dario Lara,  Pablo Neruda.

Les Amis américains d’Yvan Goll ( 10 mars 53):  Président:  Padraic Colum,  secrétaire Francis Carmody,  Allen Tate,  Louise Bogan,  William Carlos Williams,  Salvador Dali,  Babette Deutsch,  Carson Mac Cullers,  Clark Mills,  Arthur Miller,  Jean-Carlo Menotti,  Henri Peyre,  Karl Schapiro,  nouveaux membres:  Henri Barzun,  Pierre Brodin,  Dr Manfred George,  Carlos Lynes,  Heinz Mönkenmeyer,  Hans Richter,  James Johnson Sweeney,  Dr Henry Sagan.

Les numéros 2 et 3 paraîtront en mars et juin 1955.

[27]Claire Goll a conservé pour elle l’exemplaire C ou elle a écrit Goll au feutre rouge sur les 3 tranches et Claire Goll sur la page de garde ainsi que sur la page de titre. Cet exemplaire est resté non coupé.
Elle a,  sur la page de garde d’un exemplaire non numéroté,  écrit,  toujours au feutre rouge " Bibliographie complète " et a écrit de très nombreux rajouts à l’encre bleue de la page 209 à la page 218 qu’elle a prolongée avec une petite feuille collée pour y noter les dernières Editions d’Yvan Goll:  Gedichte 1924-1950, Verlag München 1976. Aucune autre oeuvre d’Yvan Goll ne paraîtrait plus du vivant de Claire qui mourait le mai 1997

[28] Dans ce choix de textes, l'un n'est pas de Goll: Ur et Sichem calcinés p.181/82. Ce poème est dû à Yves Becker. Dans une lettre datée du 21 février 1961 à Pierre Seghers:

 " en septembre ou octobre 1948, j'ai fait la connaissance à Strasbourg de Claire Goll, qui m'a présenté à son mari, alors hospitalisé à l'hôpital civil. Nous avons rapidement sympathisé. Goll a bien voulu m'offrir le Mythe de la Roche Percée et Jean sans Terre ; en échange, je lui ai fait don d'une de mes traductions " Et Job dit à Dieu " ainsi que du double de quelques poèmes inédits que le poète voulut bien apprécier. C'est un de ces inédits, pas signés bien sûr, qui passe dans le livre de Goll.... "

Réponse de Claire Goll, le 25 février:

 " .... J'avais, en effet, trouvé le poème, non signé, parmi les manuscrits d'Yvan. Comme le mot " Ur " revient souvent dans sa poésie et comme les images et la qualité du poème s'apparentait beaucoup ä ceux qu'il vous a fait lire à l'époque, je le lui attribuais. Je n'aurais jamais eu l'idée d'attribuer un poème d'amour à un Père Franciscain.

Bien entendu, Pierre Seghers tiendra compte de cette confusion et rectifiera l'erreur à l'occasion d'un nouveau tirage du " Yvan Goll " .

[29] " Si j’étais seulement cinéaste! " disait le poète Yvan Goll. " Seul le film permet de

rendre la poésie visuelle " . Le même Goll intitule une de ses pièces La Chaplinade(1923)...

 

[30]Sur ce thème,  on doit lire:

 Jarhbuch der deutschen Akademie für Sprache und Dichtung 1966 - Erhard Schwandt,  Korrekturen zum Bericht von Reinhard Döhl. Biographie und Chronologie,  p.191 à 206 - Heidelberg / Darmstadt,  1967 et,  Claire Goll:  La Poursuite du Vent, Orban 1975 p.274

[31] On peut consulter cette Bibliographie au Schiller National Museum à Marbach a N. - Allemagne ainsi qu’à la Bibliothèque Jacques Doucet, à Paris.

[32] Se trouve à la Bibliothèque Jacques Doucet à Paris V - I - 52 -9581

[33]“ Sur la même ligne que Pierre Albert-Birot, Yvan GOLL est parmi les épigones de Jarry et d’Apollinaire. Il apporte en outre au théâtre français une couleur expressionniste. Parfaitement bilingue,  aussi à l’aise parmi l’avant-garde berlinoise (à qui fut d’abord présentée sa pièce) qu’à Paris où il avait de nombreux amis,  il ne sut malheureusement pas choisir entre l’expressionnisme,  l' " apollinarisme " et les tendances nouvelles,  de sorte qu’il se vit successivement écarté par Dada et par le groupe d’André Breton. Il fonda la revue  " Surréalisme" qui s’inspirait directement de la doctrine d'Apollinaire,  un mois à peine avant la publication du premier  " Manifeste" de Breton. Autant dire qu’elle fut immédiatement éclipsée.

Pourtant “ Mathusalem ou l’éternel bourgeois “,  drame satirique écrit en 1919,  ne manque pas d’originalité dramatique. Comme Apollinaire avait transposé,  faisant du choeur antique le mégaphone,  du bâton le pistolet,  Goll chercha de nouveaux moyens d’adaptation du théâtre au public contemporain et les trouva dans le surréalisme et l’alogique. Entendons-nous bien,  il n’est pas question d’automatisme et d’inconscient comme chez Breton. Pour lui,   " le surréalisme est la plus forte négation du réalisme. Il fait apparaître la réalité sous le masque de l’apparence " .La règle du dramaturge surréaliste sera donc de mettre les instincts à nu,  au détriment du caractère et de la psychologie. Quant à l’alogique,  qui a pour but de tourner en ridicule les conventions,  elle s’exprimera par l’humour et servira à montrer les multiples pensées qui traversent l’homme en un seul instant.…(suit une analyse de la pièce) Plus que la fantaisie bouffonne de cette histoire morale,  nous intéresse la dramaturgie. L’auteur ne demande pas au spectateur de s’identifier à l’un quelconque de ses personnages,  au contraire,  il fait tout pour l’en détacher par la caricature,  par l’emploi de masques,  par l’intervention d’automates dérisoires qui racontent des histoires à pleurer. Devant Mathusalem,  il fait surgir son double,  qui est la conscience d’Ubu. Quand il dort,  on projette ses rêves filmés (érotisme et peur animale). L’étudiant,  comme l’amoureux de Larountala,  est figuré par trois acteurs qui sont:  Moi (l’être bassement réel),  Toi (l’être social),  Lui (le subconscient obscène). Parfois le dialogue délicieusement absurde préfigure le théâtre d’aujourd’hui:  

Mathusalem:  Mon fils a fait hier une manille.

Mme Camphre: Notre fille prend tous les jours le tramway 28.

Mathusalem: Quand mon fils sort,  il n’oublie jamais ses cigarettes.

Mme Camphre:  Mais ce sera un couple merveilleux!  A quand les fiançailles? (p.61)

Yvan Goll fonda en 1924 un  " théâtre surréaliste" où il comptait faire jouer Apollinaire,  Albert-Birot,  Maïakowski,  Stramm,  etc.…En fait son projet échoua,  mais Mathusalem fut représenté par la compagnie du Loup blanc au Théâtre Michel,  à partir du 10 mars 1927…

La presse fut unanimement favorable au spectacle (1) et parla de dadaïsme et de surréalisme avec sympathie. Toutefois,  on ne peut pas dire qu’elle se trompait totalement en employant ces termes,  car les espèces de marionnettes livrées en proie au public,  la compénétration du film et du théâtre pour transcrire un rêve,  l’accent mis sur l’absurdité du langage,  sont bien des thèmes et des techniques cultivés par ces deux mouvements. Avec  " Les Immortels ",  deux surdrames à peine postérieurs …(suit l’analyse des  " Les Immortels " ). Le premier de ces  " surdrames " . Celui-qui-ne-meurt-pas,  illustre avec beaucoup de grotesque (c’est une qualité dramatique) l’idée que l’artiste malgré toutes les forces liguées contre lui,  ne périt pas dans la mémoire des hommes. La technique théâtrale fait songer aux  " Mariés de la Tour Eiffel ",  bien que l’oeuvre d’Yvan Goll leur soit antérieure de quatre ans et qu’elle soit restée inédite jusqu’en 1963. De même, Assurance contre le Suicide,  qui pourrait vérifier l’idée que la femme s’attache à celui qui saura toujours l’étonner,  est une farce aux multiples interprétations possibles.

Yvan Goll marque une étape notable dans le théâtre que nous étudions,  en opérant la jonction entre certaines formes de l’expressionnisme (qui ont influencé dadaïsme et surréalisme au théâtre) et un spectacle qui revêt la plus apparente dérision pour nous communiquer les angoisses d’une jeunesse aux prises avec un univers adulte qui nie ses plus chères valeurs,  son idéal d’amour et ses aspirations sociales.

 (1) à l’exception de la presse dite de droite (voir extraits de presse de 1927 concernant  " Mathusalem " )

[34] Jean Bertho n'a jamais trouvé trace de l'édition de "L'Ignifère pourtant annoncée ici p.184 aux Editions Jean Petithory pour 1967 également .

[35] Serge Fauchereau:

 " Yvan Goll. Les idées reçues que l’on pourrait glaner à son sujet auprès d’un public français incitent peu à le relire:  un écrivain proteiforme,  tour à tour expressionniste,  cubiste,  surréaliste,  un de ces écrivains toujours prêts à sauter dans n’importe quel bateau nouveau et dans le vent,  une sorte de Jean Cocteau au petit pied de peu d’influence et en somme de peu d’importance. Voici à peu près ce que l’on pense,  pour autant qu’on prenne la peine d’y penser,  chez les générations de la seconde après-guerre. Beaucoup de ses vieux amis et zélateurs ont disparu et la publication des deux volumes de ses Oeuvres n’a déchaîné aucun enthousiasme,  au point que les autres volumes sont ensuite restés à l’état de projet. Ni la critique ni le public français ne semblent vouloir ressusciter Yvan Goll. Deux faits cependant devraient inciter à reconsidérer le cas du poète:  son oeuvre est connue et traduite dans plusieurs pays étrangers ; aux Etats-Unis,  par exemple,  on peut en 1974 trouver au moins trois volumes bilingues de ses poèmes,  et si l’on peut admettre que la caution donnée au départ par William Carlos Williams,  Allen Tate et W.H. Auden était fondée sur l’amitié,  cet argument n’est plus recevable dans le cas d’écrivains beaucoup plus jeunes comme Robert Bly ou Galway Kinnel,  célèbres dans leur pays,  qui n’agissent ni par amitié ni pour attirer l’attention sur soi. Enfin,  il est indiscutable que les Allemands considèrent Goll comme l’un des meilleurs poètes expressionnistes et de façon plus générale comme l’un de leurs poètes les plus intéressants de ce siècle. Mais cela soulève une question importante:  de quel Goll parlons-nous:  du poète allemand ou du poète français?  Goll a en effet écrit tantôt dans une langue tantôt dans une autre ; il existe presque un troisième Goll puisque un volume de poèmes a été directement écrit directement en anglais. …

Yvan Goll a toujours eu la certitude de n’appartenir à aucune langue et aucun lieu ; dans les notices biographiques de la célèbre anthologie expressionniste de Kurt Pinthus,  Menschheitsdämmerung (le crépuscule de l’humanité) en 1920,  il se disait " juif par destin,  né français par hasard,  enregistré comme allemand par les papiers administratifs " .

 

Jean Bertho s'adresse ici à Serge Fauchereau:  Serge Fauchereau donne une analyse de la poésie de Goll à la fois sérieuse et dangereuse,  suspecte car antinomique,  amphibologique,  primaire et précieuse. Qu'a-t-on à faire de citations choisies pour sa propre argumentation!  Le système,  ridiculiser en banalisant,  est bien connu de tous les amuseurs:  c'est facile et ça peut démolir gros.

Au début,  Monsieur Fauchereau,  vous semblez vouloir redonner à Goll la place qu'il mérite et qui est la sienne,  puis sous l'analyste honnête,  sous le critique intègre,  transparaît un second Fauchereau,  démystificateur impitoyable qui va s'avérer un destructeur:  

S.F.: " A la déclaration de guerre,  Goll fuit en Suisse … Goll commence alors à écrire en français. …Goll n’a pas gagné à changer de langue:  ce qu’il écrivait en allemand avait incontestablement plus de force.

  " Gare Montparnasse " est presque un pastiche de Cendrars.

 L’empreinte d’Apollinaire est reconnaissable,  et celle d’écrivains plus jeunes comme Reverdy,  Albert-Birot et peut-être même le Soupault d’Aquarium. Mais Goll reste en-deçà de ses modèles et bien peu de poèmes sont encore remarquables aujourd’hui …

Paris brûle (1921) …est complètement sous l'influence de la poésie française et de Cendrars en particulier.…L'extrait suivant reprend les thèmes et les signes favoris de Cendrars jusque dans les mots:  les boulevards parisiens,  la guillotine ; les journaux,  les trains de banlieue…:

L’échec des recueils " Le Nouvel Orphée " et " Der Eiffelturm " comme de la conception de Goll du surréalisme est double puisqu’il y a à sa base une erreur linguistique et une erreur esthétique. "

Jean Bertho:  Monsieur Fauchereau,  votre redoutable méthode s'apparente à une forme de terrorisme intellectuel:  les poètes qui aiment Goll,  vous les qualifiez de " zélateurs " et vous refusez de les suivre car,  pour vous, trop de louanges,  c’est trop!  

· S.F.: " Goll n’a pas suivi les transformations de l’expressionnisme après la guerre,  particulièrement les expériences linguistiques menées par les disciples de Stramm et les dadaïstes de langue allemande. Largement débordé par dada et le surréalisme,  il a bien conscience dans les années vingt que son “surréalisme” est dépassé,  et renonçant à se trouver toujours à l’avant-garde,  il va passer plusieurs années en quête de renouvellement tout en se tenant hors des mouvements. Il se tourne vers le roman et en publie six de 1927 à1930 où il exprime son dégoût pour la société urbaine,  en particulier dans " Lucifer Vieillissant " et " Sodome et Berlin " . …Poétiquement d'ailleurs,  les récits de Goll ne sont guère mémorables en regard de ceux que d'autres poètes publient alors.

…Je ne ferai pas plus de cas des " Chansons Malaises " dont le ton idyllique a pu un temps faire illusion …certains poètes américains se sont enthousiasmés pour " Jean Sans Terre ",  et Clark Mills assure que " seulement comparable à Rimbaud et Baudelaire,  il n'a été égalé par aucun poète français vivant " ; or plus qu'une exagération,  je crains que ce ne soit-là une bévue..…toute l'oeuvre est ainsi composée en quatrains réguliers et dûment rimés conférant à l'ensemble une monotonie qui provoque très vite l'ennui.…tout ceci est bien sommaire: rythmes communs,  chevilles…quand ce ne sont pas des clichés symbolistes " le fiel du dépit ", " la couleur en mélancolie " . Cette forme prosodique du XIX° siècle où Heine,  Hugo,  Musset,  Gautier ont excellé paraît anachronique à travers les pérégrinations de Jean sans Terre en Europe et en Amérique (au moment de la Seconde Guerre mondiale,  Claire et Yvan Goll ont fui aux Etats-Unis). Au mieux ces poèmes peuvent tout juste rappeler " Le Crève Coeur " qu'Aragon composait au même moment …

Dans ces poèmes (consacrés à New-York),  Goll abandonne la prosodie traditionnelle de Jean sans Terre et des poèmes inspirés par la guerre,  et,  stimulé par l'exemple de Walt Whitmann et Hart Crane,  célèbre New-York en longues laisses lyriques souvent plus intéressantes que tout ce qu'il a écrit au cours de deux décennies passées ; mais il est excessif d'en appeler aux " Elégies de Duino " comme l'a fait Galway Kinnel.

…Durant ces deux années qui lui restent à vivre,  c'est en allemand qu'il compose ses deux derniers recueils,  parus après sa mort, " Das Traumkraut " (L'Herbe du Songe) et " Abendgesang " (Chant du Soir) en 1954,  qui passent en pays germanique pour son chef-d'oeuvre. Le 20 mars 1948,  il écrit à Alfred Döblin: " Après en avoir été éloigné pendant vingt ans,  je suis revenu à la langue allemande,  avec quel désir de renouvellement,  presque le coeur battant!  Le surréalisme est passé à travers moi et a déposé son sel. C'est pour moi comme si ces herbes du songe étaient une nouvelle naissance. "

Jean Bertho:  Heureusement,  dans les trois dernières pages de son analyse,  le scalpel du Professeur Fauchereau devient inopérant,  le célèbre praticien ayant dû soudain faire face à sa grosse poussée interne de Culture. Ses amis sont très inquiets. Yvan Goll,  lui,  s'en sortira!

[36] On peut consulter cette Bibliographie au Schiller National Museum à Marbach a N., Allemagne: Nr. 74-22, 622

[37] Reprise du texte " Yvan Goll expressionniste et moderniste appliqué " p.45 à 73 déjà paru dans " Liberté " en 1974

[38]Claire Goll décédait le 30 mai 1977,  après avoir traduit,  fait éditer ou rééditer dans une douzaine de langues (allemand,  anglais,  français,  espagnol,  italien,  japonais,  bengali) une grande partie de l'oeuvre d'Yvan,  inconnue du " grand public ",  en raison de la rareté et du prix des Editions de luxe illustrées.

Claire avait été,  comme elle le souhaitait,  la parfaite secrétaire d'un mort . C'est elle qui a réussi à lui redonner vie. Dans un exemplaire de Traumkraut Claire Goll a écrit de son habituelle encre rouge Claire sur la page de garde et Claire Goll sur la page de titre.

Un Edelweiss se trouvait dans cet exemplaire ; il ne peut s’agir que de celui dont il question dans  " Meiner Seele Töne",  lettre de Claire (en cure à Challes-les-Eaux) datée du jeudi 19 août 1948 p.283:  

 " mais tout cela n’est finalement qu’une question de patience … cette plante de la solitude et de l’altitude t’en enseignera peut-être un peu. Elle s’est patiemment adaptée à la glace et au soleil le plus ardent . Son petit pelage est aussi doux que celui d’un animal. Cet edelweiss vient de la chaîne des glaciers de Belledone.… "

dans sa note 1 p.408 Barbara Glauert dit que cet edelweiss n’était pas joint à la lettre originale ; et pour cause en avril 1972,  Claire donnait à la ville de Saint-Dié " …une croix de Lorraine et flamme " Honneur et Patrie " en métal argenté des Français Libres ayant appartenu à Yvan Goll à New-York,  un edelweiss cueilli pour Claire dans les montagnes du Tyrol en 1949. "

Albert Ronsin - Le legs Yvan et Claire Goll à Saint-Dié —Regards n° 102,  Avril 1980)

[39] Claire Goll p. 211,  212

Ivan Goll (p.70 - 72): " En ce temps-là,  tous les intellectuels du monde vivaient de Paris,

. Je me trouvais préposé aux relations extérieures d'une revue créée à Rome par Massimo Bontempelli,  et qui allait paraître en langue française sous le titre de " 900 ",  - vingtième siècle dit à l'italienne. Résolument cosmopolite,  cette publication entendait cultiver la poétique en vogue …Ma tâche devait consister essentiellement à assurer la liaison avec un comité de direction où l'on souhaitait voir figurer Pierre Mac Orlan,  Georg Kayser,  Ramon Gomez de la Serna,  Ilya Ehrenbourg qui les rejoindra,  et surtout,  pour les lettres anglaises et américaines,  l'Irlandais James Joyce.

L'idée me venait d'Ivan Goll,  qui participait,  en ce temps-là,  à la fabuleuse adaptation collégiale de quelques pages de ce qui s'appelait encore Work in progress:  lui-même en contact suivi avec Joyce,  au nom des Editions du Rhin,  qui envisageaient publier une traduction d'Ulysses. Point de meilleur parrain,  toujours tenace,  toujours souriant. Mais l'entrée en rapport avec Joyce ne fut pas chose aisée .

Un cordon littéraire,  si je puis dire,  était tendu autour de lui. Goll,  cornac opiniâtre,  me fit tenir maints longs conciliabules dans les librairies jumelles de Sylvia Beach et d'Adrienne Monnier,  rue de l'Odéon …

Un après-midi,  Ivan Goll réussit enfin à m'emmener chez le mystérieux Irlandais,  square Robiac " .

(p.211-212): " Fin 1926. Une après-midi chez Ivan Goll,  au sourire rhénan,  tout bonhomie et amitié à travers les lunettes. Etendue sur un divan,  très poétesse style Rhomanisches Kafé,  Claire au visage triangulaire et blond de chatte,  la parole humoresque embuée de Gemütlichkeit ; la lui disputant,  cette parole,  Clara (nous apprendrons aussitôt son nom),  le doigt levé,  la phrase pétulante et volontiers précieuse,  petite,  à la fois floue et ramassée,  le nez épais et de beaux yeux songeurs,  je ne sais quoi d'enchifrené dans ses attitudes …

L'attraction est ailleurs:  ce jeune homme à qui m'amène Ivan Goll et avec qui la conversation s'engage vite à la façon d'un jeu serré …deux ou trois jours plus tard,  à la Brasserie Lutétia:  il me fait passer une espèce d'examen,  puis c'est dit,  il me promet un texte pour la revue dont je m'occupe " Ecrit pour un Ours en peluche ",  qui paraîtra dans " 900 " à Rome ; trois ou quatre ans plus tard,  il me donnera,  pour BIFUR,  un chapitre inédit des Conquérants . La voie est ouverte à l'amitié.

Nous nous rencontrons souvent.…Clara se raconte avec complaisance:  ses bonnes fortunes,  l'opium,  son goût pour les baignoires,  des velléités de partie carrée. J'apprends cela avec quelque impatience. Moi,  c'est le garçon qui m'intrigue:  ce quelque chose,  en lui,  d'affamé,  de pressé,  de hanté,  rien qui s'accorde avec la littérature ingénieuse et chantournée qu'il fait. Sa préciosité plaisante,  ses manières de gourmet parisien (nous dînons chez Montagné ou Place des Victoires,  il y entre avec respect),  son intellectualisme un peu mièvre,  puis,  subitement,  une fulgurance de l'idée et de la parole,  vite bridée (car Clara enchaîne sur-le-champ,  avide de parler:  et lui,  aussitôt,  de se taire,  un peu petit garçon,  le regard complice,  presque admiratif ; cependant qu'elle a ce geste des péroreuses de salon par lequel celles-ci retiennent à l'avance toute interruption). "

 p.229: " …Moi,  j'ignorais tout de son œuvre (Ehrenbourg),  et son nom,  son adresse,  m'étaient venus d'Ivan Goll,  en ce temps-là mon mentor dans la cosmopolis parisienne.…

— Il faut que j'y réfléchisse encore,  dit Ehrenbourg,  en se levant et en changeant de pipe (ses poches en contenaient toujours trois ou quatre). Venez me voir,  avant que je déménage,  ajouta-t-il,  et,  en remettant sa casquette de travers,  il prit la porte,  de son petit pas pressé.…

Je courus téléphoner à Ivan Goll:  mon récit le divertit,  et il m'expliqua qu'Ehrenbourg,  poète mystico-décadent à ses débuts,  style Saint-Pétersbourg 1910,  s'était mué,  la Révolution venue,  en gazetier satirique,  en feuilletoniste abondant,  qu'il était marqué par le Berlin de Georg Grosz,  où il avait trouvé succès et profits,  qu'il s'était parfaitement acclimaté à Montparnasse,  où il oubliait Moscou:  le seul des Soviétiques qui fût européen,  avec la bénédiction de Maxime Gorki. "

p. 298: " Pour (Gottfried) Benn,  médecin comme(William Carlos) Williams,  et le plus grand poète allemand de son temps,  il est également possible que sa collaboration à Bifur l'ait quelque peu compromis — en l'obligeant en particulier à adhérer du bout des lèvres et le plus tard possible,  au parti national-socialiste. J'ai raconté ailleurs mes rencontres avec lui,  à Paris et à Berlin. Il m'écrivit aussi,  et,  avec l'aide d'Ivan Goll,  toujours présent,  toujours amical,  j'eus les textes que nous voulions " .

[40] C'est l'édition qu'attendaient tous les lecteurs de Goll. Tous les textes sont publiés dans la langue d'origine et quand il en existe une autre version (allemande,  anglaise ou française) elle est publiée en parallèle.

[41] Ouvrage très documenté, avec de nombreuses illustrations

Publicité
AnthologiesGoll
Publicité
Publicité